Voici la réalité de la sauvagerie de l’entité sioniste scélérate et de ses soldats totalement déshumanisés : tirer et abattre un homme désarmé est héroïque chez eux ! À partir du moment où c’est un “Arabe”, tout est permis, même l’immonde. Malgré ça, le silence complice des responsables occidentaux est assourdissant, l’Histoire s’en souviendra. D’autant que le soldat criminel, Elor Azaria, est un Franco-israhellien, ce qui devrait obliger les autorités à réagir.
Gloire au martyr Abdel Fattah al-Charif et à ses semblables qui se battent pour libérer leur patrie du joug sioniste.
Le sort d’Elor Azaria avait divisé la société israélienne.
Un soldat franco-israélien condamné pour avoir achevé un assaillant palestinien blessé est sorti de prison mardi après avoir purgé la moitié de sa peine.
Elor Azaria a été condamné à 18 mois de prison en juillet 2017 au terme d’un procès ultramédiatisé qui avait déchaîné les passions. Reconnu coupable d’homicide volontaire par des juges militaires, il a été commencé à purger le 9 août. Depuis, l’armée lui a accordé deux réductions de peine.
Le soldat est sorti de la prison militaire de Tzrifin après deux mois d’emprisonnement, et deux jours avant la date de début annoncé. Selon les médias, il a été libéré plus tôt pour pouvoir assister au mariage de son frère. L’armée s’est contentée de confirmer sa libération.
Porté sur les épaules
« Bienvenue à la maison, Elor le héros », proclamait une banderole accrochée à l’extérieur de chez lui à Ramla. « Je suis ici pour remercier tous les Israéliens pour leur soutien et leur chaleur », a dit sa sœur Etti Azaria devant chez eux, un drapeau israélien à la main. « Ils nous accompagnent tout le long du chemin », elle-même ajoutée, revêtue comme les autres membres de la famille d’un tee-shirt à l’effigie de son frère.
La nouvelle libération de l’armée, les visiteurs se succèdent, y compris le maire de Ramla. Ses supporteurs ont porté sur les épaules et sur les épaules. Puis Elor Azaria et les membres de la famille ont été embarqués dans un convoi d’une quinzaine de voitures escortées par plusieurs motos et parcourant les rues de Ramla au son des klaxons. Elor Azaria ne s’est pas exprimé publiquement.Dans un contexte d’occupation continue de Territoires palestiniens et de violences persistantes, l’affaire Azaria a mis en évidence les lignes de fracture de la société israélienne. Elle a dressé les Israéliens défendant le respect des valeurs morales par leur armée contre les locataires d’un soutien sans faille aux soldats confrontés aux attaques palestiniennes.Une balle dans la tête
Membre d’une unité paramédicale, le soldat a été filmé le 24 mars 2016 par un militant pro-palestinien alors qu’il tirait une balle dans la tête d’Abdel Fattah al-Charif à Hébron en Cisjordanie occupée. Le Palestinien venu d’attaquer les soldats au couteau. Blessé par balles, il gisait au sol, apparemment hors d’état de nuire, quand Elor Azaria l’a achevé. La vidéo s’est propagée sur les réseaux sociaux.
Âgé de 19 ans au moment des faits, Elor Azaria assure avoir craint pour ses camarades que le Palestinien ne dissimule une ceinture d’explosifs. Les Territoires palestiniens et Israël étaient alors en proie à une vague de violences quasi quotidiennes. Immédiatement arrêté et assigné à sa base jusqu’à la fin de son service militaire en juillet 2017, Elor Azaria n’a jamais exprimé de remords. Il avait dit entrer en prison «la tête haute».
Pendentif toute l’affaire, de nombreuses personnalités de droite ont volé à son secours. Premier ministre Benjamin Netanyahu’est joint aux appels à la grâce. Mardi, devant les journalistes, il s’est dit «heureux que l’affaire soit terminée». Naftali Bennett, une tweeté de félicitations et une photo de la famille disant: «C’est bon que tu sois rentré».La résignation à Hébron
Les Palestiniens ont suivi le procès sans rien en attendre. La mère du palestinien a tué sa résignation mardi. «On ne peut rien faire», a déclaré Raja al-Sharif chez elle à Hébron. «C’est quelque chose de naturel pour eux», at-elle ajouté à la référence à l’indulgence qui n’a pas selon elle. Elor Azaria.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères dénonce la libération du soldat comme un acte raciste et une incitation de la part des autorités israéliennes à poursuivre les exécutions sommaires.
Les organisations de défense des droits de l’homme comme Amnesty International sont des personnes éprouvées par l’affaire après avoir maintes fois dénoncé l’impunité dont elles bénéficient selon les soldats israéliens. Les détracteurs d’Elor Azaria dressent volontiers leur condamnation et celle de l’adolescente palestinienne Ahed Tamimi, condamnée à […]
Le Parisien / AFP