Le cimentier français est soupçonné d’avoir conclu des accords avec l’organisation terroriste État islamique.
On imagine que cette enquête va aboutir d’ici 2070 comme toutes les autres qui impliquent les géants voyous du CAC40. De toute manière, il ne sera jamais question de punir de prison les dirigeants coupables, ils se prendront une amende ridicule et le cirque continuera de plus belle…
Au mois de juin 2016, Le Monde avait révélé que le groupe Lafarge avait conclu une série d’accords avec plusieurs groupes armés, dont l’État islamique, afin de poursuivre son activité dans le nord-est de la Syrie.
Les accords passés par l’entreprise française en 2013 lui permettaient de poursuivre l’exploitation de sa cimenterie à Jalabiya, avant qu’elle ne tombe aux mains de Daesh en 2014.
Après ces révélations, le journal du soir révèle que le ministère de l’Économie a saisi la justice en septembre 2016 pour enquêter sur les “possibles infractions commises par le groupe cimentier Lafarge en Syrie”. L’industriel aurait en effet violé l’interdiction d’acheter du pétrole en Syrie édictée par l’Union européenne en 2012, en s’approvisionnant auprès de l’État islamique.
Une ONG a également porté plainte
L’ONG Sherpa avait également déposé une plainte auprès du doyen des juges d’instruction de Paris contre le groupe franco-suisse Lafarge-Hocim pour “financement du terrorisme”, “complicité de crimes contre l’humanité” ou encore “complicité de crimes de guerre”. Contactée par Le Monde, l’entreprise assure avoir “lancé une enquête interne approfondie, qui est actuellement en cours”.
En février 2015, le site a été repris par la milice kurde des YPG, soutenue par la coalition internationale contre le groupe Daesh. Depuis, l’ancienne cimenterie “sert de base aux forces spéciales occidentales, françaises, américaines et britanniques, qui soutiennent discrètement les forces kurdo-arabes dans leur […]
Geoffroy Lang – RTL