« C’est très triste. La théorie du complot est triste pour mon ministère, elle est triste pour l’information », a déclaré la ministre sur Europe 1.
À quel moment de sa vie la ministre de la santé du régime actuel, ex-salariée de Big Pharma, a-t-elle pu croire que la phrase « la théorie du complot est triste pour mon ministère » est du français ?! À moins que la théorie du complot ne soit une personne rendue triste par les magouilles du ministère de la santé, cette phrase ne veut absolument rien dire. Nous sommes dirigés par des personnes qui ne savent même pas parler correctement la langue du pays. Quant à la partie « elle est triste pour l’information », on a eu beau chercher ce qu’elle voulait dire par là, on n’a toujours rien trouvé. Le pire dans toute cette mascarade c’est que les médias reprennent des propos qui ne veulent rien dire sans même chercher à les expliciter et les corriger.
La ministre de la Santé Agnès Buzyn s’est dite « triste » vendredi qu’une majorité de Français croient à un complot entre les autorités et l’industrie pharmaceutique concernant les vaccins et leur utilité.
Selon une étude Ifop pour la Fondation Jean Jaurès et l’observatoire Conspiracy Watch, publiée dimanche, près de huit Français sur dix adhèrent à au moins une des grandes « théories du complot ».
En particulier, 55% d’entre eux approuvent l’idée que « le ministère de la Santé est de mèche avec l’industrie pharmaceutique pour cacher au grand public la réalité sur la nocivité des vaccins ».
« C’est très triste. La théorie du complot est triste pour mon ministère, elle est triste pour l’information », a déclaré la ministre sur Europe 1.
« Mon combat, c’est le rationnel scientifique, les faits, lutter contre les fausses informations. Mais je pense que c’est le combat du siècle, ce n’est pas juste mon combat à moi », a-t-elle ajouté, appelant à éduquer les jeunes pour qu’ils « soient capables de critiquer » la théorie du complot.
« En science notamment, nous avons une faible culture scientifique, et nous ne sommes plus capables de reconnaître le sentiment, les impressions, d’un fait scientifique, et ça va être un combat pour les années à venir », a-t-elle encore estimé.
Tous les enfants nés depuis le 1er janvier doivent subir onze vaccinations obligatoires, contre trois auparavant. Cette décision a été entourée d’un débat parfois houleux entre la communauté médicale et les adversaires de la vaccination obligatoire, dont certains estiment qu’elle est plus dangereuse que bénéfique pour la santé.
TV5 Monde / AFP