On vous avait pourtant prévenus que les décisions qu’auront à prendre le ministre de l’économie et tout simplement le gouvernement vont être très difficiles à supporter par le peuple français et plus spécifiquement par les naïfs dégénérés qui ont voté pour le bankster Emmanuel Macron. Ils vont détruire la France, la tirer vers le bas, aligner les salaires sur ceux des Grecs, désindustrialiser encore plus, précariser les salariés et faire exploser les taxes et impôts en tous genres. On vous l’avait dit, l’hiver sera rude. Winter is coming les marcheurs…
“L’intérêt national impose de prendre ces décisions pour repasser sous la barre des 3 % de déficit public”, a expliqué le ministre de l’Économie au Figaro.
À Bercy, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, et Gérald Darmanin, à l’Action et aux Comptes publics, vont devoir jouer serré sur les dépenses pour tenir l’objectif de revenir bien en dessous de 3 %, comme l’ont demandé les partenaires européens de la France.
Le ministre de l’Économie a expliqué samedi qu’il fallait prendre “immédiatement” des “décisions difficiles” pour atteindre cet objectf, sans encore les détailler, dans un entretien publié samedi dans Le Figaro.
“Les comptes publics sont dégradés. Le précédent gouvernement n’a pas budgété des dépenses quasi certaines, comme la recapitalisation d’Areva (géant du nucléaire en difficulté, NDLR), et laissé filer la dépense depuis le début de l’année”, a affirmé Le Maire au quotidien. “Baissons-nous les bras ? Ou prenons-nous immédiatement des décisions nécessaires pour tenir les engagements du chef de l’État ? L’intérêt national impose de prendre ces décisions difficiles pour repasser sous la barre des 3 % de déficit public”, dit le ministre, cinq semaines après sa prise de fonctions.
Maîtriser les déficits
Le Premier ministre Édouard Philippe avait évoqué mardi le “risque” de voir le déficit budgétaire dépasser les critères européens de 3 % du PIB cette année. Il s’était dit “dubitatif” que le déficit puisse atteindre les 2,8 % budgétés par l’exécutif de l’ancien président François Hollande. Le Maire a déclaré que les mesures envisagées ne reviendraient pas uniquement à “colmater des brèches : nous prendrons des décisions très concrètes d’économies”, qu’il n’a pas détaillées. Il a souligné que la maîtrise des déficits, “condition de notre souveraineté”, était “impérative”.
Au-delà de ces mesures, Le Maire a réitéré la volonté de réformes fiscales du gouvernement, dont la hausse de la CSG de 1,7 point, une “baisse de la taxe d’habitation” et celle de l’impôt sur les sociétés à 25 % “sur la durée du quinquennat”. Il a aussi confirmé que le gouvernement lancerait “un plan de cession de certaines participations de l’État”. “Pourquoi rester actionnaire d’entreprises qui ne sont pas stratégiques ?”, a-t-il demandé. “La puissance publique garde sa pertinence dans des […]
Le Point / AFP