Cette décision est éminemment civilisationnelle car le choix politique de la peine de mort est le seul choix possible et réaliste qui corresponde au monde tel qu’il est. Rappelons que le Japon et les USA pratiquent la peine de mort et qu’ils sont considérés comme les plus grands pays démocratiques, les plus modernes. Il est important de rappeler que si nous proposions un référendum en France pour ou contre l’instauration de la peine de mort aux prédateurs pédophiles, il est évident que le oui l’emporterait à une majorité écrasante .
Cette affaire ne se limite pas à la seule pédophilie puisqu’il y a eu torture de l’enfant de 10 ans suivie de meurtre. Ce qui nous rappelle le cas d’un Marc Dutroux par exemple. Justice a été rendue, les accusés ont pu se défendre, le procureur a pu faire son travail.
C’est un débat philosophique et politique qui doit avoir lieu car nous vivons dans une société où ces prédateurs se multiplient et s’étendent comme des cellules cancéreuses métastatiques ! Il suffit de voir le dernier scandale ayant éclaté aux États-Unis et impliqué 300 prêtres de l’église catholique accusés d’avoir violé plus de 1000 enfants pendant des décennies ! Sans oublier le précédent scandale de pédophilie au Chili. Très régulièrement l’éducation nationale nous présente un de ses salariés accusé des mêmes crimes. La plupart iront en prison pour une durée extrêmement courte malgré la gravité des faits et pourront même récidiver dès leur libération, comme cela a été souvent le cas .
Certes, la condamnation à mort du coupable ne ramènera pas à la vie l’enfant martyrisé ou violé. Par contre, une chose est certaine, l’élimination de ces démons sur pattes sauvera la vie d’un grand nombre d’enfants, nos enfants. C’est en cela d’ailleurs que le mal est plus fort que le bien dans les sociétés modernes puisqu’il arrive à se multiplier et à prospérer sans être trop inquiété.
Trois hommes ont été abattus et pendus pour le viol et le meurtre d’un garçon de 10 ans.
Les pédophiles ont été exécutés hier dans la capitale du pays, Sanaa, où leurs corps ont été exposés pour servir d’exemple.
Avant leur mort, Abdul Jalil al-Ashhab, 19 ans, Mohammed Said al-Uqri, 27 ans, et Ghaleb al-Rashdi, également âgé de 19 ans, ont été menottés et exhibés devant la foule.
Ils ont ensuite été exécutés par un peloton d’exécution avant d’être suspendus dans les airs. Selon les médias locaux, les trois coupables avaient kidnappé le jeune garçon alors qu’il se rendait chez sa grand-mère dans le village de Na’wa le 29 octobre. Après avoir torturé et violé le garçon, ils l’ont étranglé et caché son corps dans une maison abandonnée.
Au Yémen et dans le Sud de l’Arabie saoudite, la peine capitale est récurrente pour les cas violents tels que le meurtre, le viol et le terrorisme. Le pays a l’un des taux d’exécution les plus élevés au monde. La plupart des condamnations à mort sont exécutées par un peloton d’exécution, tandis que la lapidation, bien qu’étant rare, est possible en vertu de la procédure pénale et du droit pénal.
La peine de mort peut également être utilisée pour des délits tels que l’adultère, l’inconduite sexuelle, la sodomie, la prostitution, le blasphème et l’apostasie.
Une cinquantaine de pays dans le monde y compris la Chine, le Japon, le Pakistan et la Thaïlande pratiquent toujours la peine de mort. Les États-Unis sont le seul pays du G7 à le […]
Gaelle Kamdem