Décidément la machine à détruire la France est en marche et plus rien ne l’arrête et ce n’est certainement pas le gouvernement français qui va y mettre fin. Alors que Macron passe son temps à nous parler de dérèglements climatiques, qu’il va certainement mettre en place de nouvelles taxes pour sauver la planète, cet hypocrite va autoriser l’importation de bœuf américain en Europe ! Bien sûr, un bœuf américain bourré d’OGM et d’hormones qui sont tous deux excellents pour la santé comme vous le savez. Tout ceci est très logique, rien de tel pour détruire la production hexagonale et mettre encore plus d’agriculteurs au chômage. Et s’il venait à l’idée de ces derniers de protester contre cette politique criminelle, il leur enverra les CRS pour les violenter et pourquoi pas leur arracher un œil ici ou une main, là …
Le Parlement européen a validé, le 28 novembre 2019, un accord entre Bruxelles et Washington favorisant l’import du bœuf américain.
« Alors que Trump taxe nos vins, nos fromages, les Européens augmentent les quotas d’importation de bœuf américain… » Spécialiste des questions agricoles, l’eurodéputé socialiste français, Éric Andrieu, s’était dit « stupéfait » par la décision de la commission agriculture du Parlement européen (Comagri), le 5 novembre dernier, d’autoriser davantage de bœuf américain en Europe.
Garanti sans hormones
Ses craintes se sont concrétisées. Le 28 novembre 2019, le Parlement européen a entériné la décision en votant en faveur de l’accord conclu cet été, entre Bruxelles et Washington, allouant une quote-part de 35 000 tonnes au bœuf américain (contre 12 000 tonnes actuellement) sur un total de 45 000 tonnes d’importations dans l’UE. Ce bœuf américain, de « haute qualité », est garanti sans hormones.
« Impossible à contrôler », estime le vice-président du groupe S & D (socialistes et démocrates). « Les producteurs de viande bovine, qui sont positionnés en France sur des modèles extensifs, ne sont pas défendus par Bruxelles à cause de sa vision très libérale en matière agricole. Nous sommes en train de sacrifier nos territoires ruraux. »Des tensions
Des traités de libre-échange avec le Canada (Ceta), l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay (Mercosur) favorisent d’autres importations de viande bovine au sein du Vieux Continent en abaissant les droits de douane. Et le Brexit n’arrange pas les affaires des éleveurs continentaux, le Royaume-Uni absorbant à lui seul la moitié de la viande bovine des pays tiers.
Les tensions ne sont pas éteintes avec les États-Unis. Après l’échec du Tafta, le traité de libre-échange transatlantique, le Conseil européen a mandaté, en avril, la Commission pour négocier un accord commercial avec les États-Unis. Sans y inclure l’agriculture. Mais Donald Trump fait pression…
Photo d’illustration : le Parlement européen a validé le 28 novembre 2019 un accord entre Bruxelles et Washington favorisant l’import du bœuf américain. | ARCHIVES REUTERS
Ouest-France
30 novembre 2019