C’est avec ce genre de chiffre effrayant, avec ce genre de scandale humanitaire que l’on comprend mieux pourquoi les médias et les politiques nous parlent 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 d’islam, de voile islamique…
D’autant que ce chiffre est en constante augmentation depuis des années et que nous approchons les 2 morts par jour dans l’indifférence générale. Comment peut-on expliquer que l’un des pays les plus riches au monde et le plus moralisateur puisse laisser mourir dans ses rues des centaines de personnes chaque année !
612 officiellement. Mais la liste pourrait être six fois plus longue, selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale. Le collectif des Morts de la rue publie ce mardi son triste rapport annuel sur la mortalité des personnes sans domicile fixe en France en 2018.
Ce recensement minutieux, élaboré grâce aux associations locales et à un travail de veille médiatique, ne peut prétendre à l’exhaustivité. Il permet toutefois de souligner encore une fois le profil particulièrement insaisissable, vulnérable et complexe de ceux qu’on appelle les « marginaux ».
13 mineurs décédés
Plus de 50 % de ces décès ont eu lieu sous nos yeux, sur la voie publique ou dans des abris de fortune. Et, pour 20 % d’entre eux, après plus de cinq ans à la rue.
Pour une écrasante majorité des hommes, ces SDF avaient en moyenne 48,7 ans au moment de leur disparition, quand l’espérance de vie moyenne en France s’élève à 82 ans. Autre fait notable : moins de la moitié des sans-abri est de nationalité française. 14 % sont européens…