La chute de l’UMP continue de plus belle puisque son secrétaire général, censé établir l’ordre et la morale dans la maison qui coule, est lui-même impliqué dans une drôle d’affaire révélée par l’hebdomadaire satirique. La France est vérolée par une élite politique qui n’a plus aucune limite dans tout ce qui est magouilles, combines, intrigues, tripatouillages, fumisteries…
L’actuel secrétaire général de l’UMP aurait favorisé, sous Sarkozy, un des clients de son cabinet de conseil comme prestataire auprès des ministères.
C’est Luc Chatel lui-même qui l’a indiqué dans sa déclaration d’intérêts au titre de député de la Haute-Marne : il est à la tête du cabinet de conseil en stratégie LCH, qui lui a rapporté 51 000 euros entre juin et décembre 2012, puis 183 135 euros en 2013. Mais Le Canard enchaîné a creusé le dossier. Selon l’hebdomadaire, LCH aurait pour principal – « pour ne pas dire unique » – client la société Boston Consulting Group (BCG), une entreprise de conseil qui avait, dès 2006, conseillé l’UMP pour l’organisation de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy.
Puis BCG aurait été sollicité pour réaliser des rapports à trois reprises au cours de l’année 2008, lorsque Chatel était secrétaire d’État chargé de la Communication, puis lorsqu’il était en charge de l’Industrie. Des contrats vraisemblablement conclus sans appel d’offres. Conflit d’intérêts ?
Enfin, en 2012, alors que Chatel est ministre de l’Éducation, le Boston Consulting Group remporte encore un marché public, compris entre 90 000 et 120 000 euros hors taxes, pour fournir « une assistance à maîtrise d’ouvrage pour le pilotage stratégique de la politique interministérielle de la lutte contre le décrochage scolaire ». Ce dernier a fait l’objet d’un appel d’offres.
Y a-t-il eu conflit d’intérêts ? Luc Chatel a-t-il favorisé BCG comme prestataire auprès des ministères en échange – par exemple – de contrats pour LCH ? L’intéressé, qui doit tout particulièrement montrer patte blanche en ce moment en tant que secrétaire général de l’UMP chargé d’assurer la transition après le scandale Bygmalion et jusqu’à l’élection d’un nouveau président, s’est défendu auprès du Canard enchaîné. Il n’assume « qu’une seule commande à BCG ». Et précise que, en tant que consultant chez LCH auprès de BCG, il n’a « jamais traité de dossiers publics ». L’ex-ministre indique également avoir arrêté toute activité de conseil depuis sa prise de fonction, début juin, à l’UMP.
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