Tiens tiens tiens, encore une escroquerie à plusieurs dizaines de milliards de dollars fomentée par un israélien ! Il en pense quoi Éric Zemmour ? Un commentaire peut-être ? Adam Neumann, vendeur de vent vient de perdre près de 40 milliards de dollars, une véritable escroquerie de très haut vol du niveau de Madoff mais ça passe, ça ne fait pas non plus trop de bruit puisque les médias préfèrent tout de même parler d’islam et de femmes voilées…
2400 emplois vont être supprimés dans le monde. La belle histoire de WeWork, l’entreprise de 600 bureaux partagés tourne au désastre après la tentative ratée d’introduction en bourse en septembre.
WeWork, c’est une start-up américaine spécialisée dans les bureaux partagés. Une saga en forme de success story comme on les aime, de l’autre côté de l’Atlantique, ou plutôt un miroir aux alouettes, s’interroge désormais la place financière.
Ce sont plus de 600 bureaux partagés dans les grandes villes du monde entier : de New York à Singapour en passant par Londres, Paris et Tel-Aviv, des espaces de coworking que le monde branché de la tech ne renierait pas, avec du mobilier design de couleur vive, du café à volonté et des tables de ping-pong.
À l’origine, une belle histoire racontée par un homme charismatique : Adam Neumann, beau gosse quadragénaire israélo-américain, au bagou d’enfer, qui a grandi dans un kibboutz et qui a réussi à convaincre l’un des hommes les plus riches de la planète – le patron du fonds d’investissement japonais Softbank – d’investir plusieurs milliards de dollars dans son projet. Les clients affluent, trop contents d’avoir leurs noms accolés à cette success story et, à terme, pourquoi pas, de déléguer la gestion de bureaux à WeWork.La belle histoire s’est transformée en cauchemar
Ashton Kutcher à gauche et Adam Neumann à la deuxième finale mondiale des WeWork Creators Awards à Los Angeles le 9 janvier 2019. (GETTY IMAGES FOR WEWORK)
Adam Neumann, visiblement, avait surtout l’intention…
Photo d’illustration : New York, le 13 septembre 2019. Un bureau de l’entreprise WeWork. La compagnie va supprimer 2400 emplois. (GETTY IMAGES)
23 novembre 2019