Tels des charognards, ils sont responsables du chaos mondial avec leurs guerre démocratisantes, ils sont incapables de protéger le peuple de ces psychopathes et n’hésitent pas une seconde à politiser le débat alors que les corps des victimes sont encore chauds.
Le patron des députés socialistes Bruno Le Roux a profité des attentats pour attaquer les sénateurs de droite sur la déchéance de nationalité. Les élus FN s’en sont eux pris à la campagne du gouvernement contre le racisme
Il n’aura pas fallu attendre longtemps : alors même que le bilan des attentats survenus mardi matin à Bruxelles était encore inconnu, la récupération politique allait déjà bon train. Bruno Le Roux s’est précipité sur l’occasion pour attaquer sur Twitter les sénateurs de droite, à quelques heures du vote solennel de la chambre haute, qui pourrait sonner le glas de la révision constitutionnelle sur la déchéance de nationalité. « Attentats terroristes et protection de notre pays, la droite sénatoriale qui bloque la révision constitutionnelle est irresponsable », a écrit le patron des députés socialistes, qui avait bataillé pour l’adoption à l’Assemblée de la déchéance de nationalité.
Ce commentaire, posté parmi une série de tweets, a provoqué la consternation du président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau. «Pitoyable réaction de Bruno Le Roux qui reproche au Sénat de respecter les engagements de Hollande à Versailles», a tweeté le sénateur de Vendée. Le député (LR) de la Manche Philippe Gosselin a lui aussi relevé l’indélicatesse du président du groupe socialiste à l’Assemblée: «Et Bruno Le Roux, patron du PS à l’Assemblée, ose la meilleure récup de la matinée. Quelle indécence!» À gauche également, les réactions indignées se multiplient: «Bruno Le Roux, je suis bloqué à la gare du midi à Bruxelles, les Belges sont sidérés, alors vraiment, tais-toi», a ainsi lancé le député européen socialiste Guillaume Balas.
Au FN aussi
Le patron des députés socialistes n’est pas le seul responsable politique à profiter des actes terroristes dans la capitale belge pour nourrir la polémique. L’extrême droite, échaudée par la campagne gouvernementale antiraciste «#TousUnisContrelaHaine», s’est à nouveau interrogée sur la pertinence d’une telle initiative alors que la menace terroriste explose. « Les trois millions d’euros de la grotesque campagne #TousUnisContreLaHaine n’auraient-ils pas été plus utiles dans la lutte contre le terrorisme ? », demande le maire de Fréjus (FN) David Rachline. Même son de cloche chez Nadine Morano, eurodéputée LR, qui a tweeté quelques minutes après l’annonce des attentats. Expert dans l’art de la provocation, le maire de Béziers apparenté FN Robert Ménard s’est lui aussi fendu d’un message contre la campagne gouvernementale, jugeant qu’il y avait « peu de chance que (l’attentat) soit l’œuvre de militants néo nazis ».
Le Figaro