Record battu ! Dans la même émission que Copé (Le Grand Journal) et à quelques jours d’intervalle, R. Bachelot-Narquin, ex ministre de la santé (sic), explose tous les compteurs de la médiocrité en matière d’orthographe ! Ceci est, encore une fois, la preuve factuelle que ces élites politiques sont en réalité un ramassis d’imbéciles et d’ignares qui ne savent même pas écrire correctement leur langue ! Cette image est la capture d’écran de l’émission du mercredi 20 juin avec Roselyne Bachelot-Narquin comme invitée, pharmacienne de son état (Bac +6) ! Un grand nombre d’imbéciles vous diront « et après ? On fait tous des fautes et il n’y a pas mort d’homme… » ! Qu’ils demeurent dans la médiocrité éternellement en compagnie de milliers d’autres Copé, Bachelot, Sarközy… Leur avenir est entre de bonnes mains.
Là, c’est la totale : plusieurs fautes dans une seule phrase ! Pas d’accents, manque un verbe, mauvaise conjugaison, …
Voici la phrase par laquelle le scandale est arrivé: Je préférerais qu’il y ait aussi une cheffe ! Une phrase très simple au demeurant, loin des constructions sophistiquées d’un René Guénon par exemple.
Et pourtant, en se fiant aux seuls souvenirs de la classe de CM2 et éventuellement de la 3ème année des Collèges d’enseignement général, notre chère Roselyne aurait pu éviter de se donner en spectacle en commettant des fautes impardonnables au niveau qui est censé être le sien. En en faisant les analyses logique et grammaticale, elle aurait à coup sûr limité les dégâts.
Analyse logique:
Je préférerais = proposition principale
qu’il y ait aussi une cheffe = proposition subordonnée relative, introduite par le pronom relatif que (qu’)
Analyse grammaticale:
Je = pronom personnel, première personne du singulier, sujet du verbe préférerais,
préférerais = verbe préférer, conjugué au mode conditionnel présent, à la première personne du singulier. C’est pourquoi il prend un s à la fin, contrairement au futur simple qui, lui, n’en prend pas.
qu’ = pronom relatif que dont le e est élidé car suivi d’une autre voyelle ; il introduit la proposition subordonnée relative.
il = pronom impersonnel, toujours à la 3ème personne du singulier,
y ait = verbe avoir, conjugué au mode subjonctif présent et contenu dans la locution il y a. Là, il est conjugué de façon impersonnelle à la 3ème personne du singulier.
aussi = adverbe, invariable,
une = article indéfini au féminin ; il joue le rôle de déterminantcheffe = substantif féminin jusque là toujours au masculin (chef). La féminisation de ce mot peut se faire avec le seul déterminant
une chef ou en écrivant carrément
cheffe. Les deux orthographes sont considérées comme correctes ; c’est l’usage qui permettra à l’une ou l’autre forme de s’imposer.