Cet article est la démonstration que la vaccination ne sert à rien, sachant que la population belge est doublement vaccinée à 75 %, bien au dessus du pourcentage requis de l’immunité collective correspondant au Ro du SARS-CoV-2. Vous remarquerez que pour la prochaine vague il ne sera question que de “taux d’incidence” et pas des autres chiffres d’hospitalisation et de mortalité ; ainsi, ils pourront continuer à terroriser les populations.
C’est un aveu d’échec assez choquant mais qui ne dérange pas plus que ça les covidistes car le covidisme est une maladie mentale. Les autorités belges ont vacciné 8 millions de personnes 2 fois (voire 3 pour les plus malades), ils ont dépensé des centaines de millions d’euros pour se retrouver dans une situation aussi lamentable !
Ce vendredi matin, lors du point presse de Sciensano, consacré aux effets du vaccin sur les infections et les hospitalisations, Steven Van Gucht a fait le point sur la situation épidémiologique en Belgique.
Les chiffres de l’épidémie poursuivent l’augmentation de la semaine dernière.
Au total, affirme Steven Van Gucht, “On compte 7000 infections par jour en moyenne la semaine dernière”. Cela représente une augmentation de 13%. Un chiffre qu’il convient de relativiser : “Le jour férié du 1er novembre créé un effet de week-end prolongé. Si on ne prend pas en compte ce jour, la hausse est de 35%, ce qui est sans doute plus proche de la réalité et comparable avec la hausse de la semaine passée”. Quant aux 11.000 contaminations de mardi dernier, il s’agit d’un record pour l’année 2021.
En termes d’âge, le virologue constate que les contaminations chez les enfants âgés entre 7 et 12 ans restent importantes. Un élément assez normal, étant donné que les enfants dans cette tranche d’âge ne sont pas vaccinés. En Wallonie et en Flandre, 2000 cas par 100 mille enfants ont été détectés ces deux dernières semaines : c’est deux fois plus que ce qu’on observe chez les 12-18 ans. C’est “l’indication que vaccination chez ces deniers a diminué l’incidence”, analyse Steven Van Gucht. L’incidence reste également élevée chez les plus de 65 ans, “ce qui entraînera de nouvelles hospitalisations dans le futur”. Le ratio de positivité continue à augmenter : il atteint des niveaux de presque 10%. Chez les personnes symptomatiques, entre 20% et 25% des tests effectués sont positifs.
L’augmentation la plus importante concerne la Flandre
Par rapport à la répartition géographique des nouvelles contaminations, celles-ci se concentrent notamment en Flandre, où l’augmentation se situe entre 25% et 27%, notamment en Flandre occidentale, Flandre orientale et à Anvers.
L’augmentation intéresse également en Wallonie, mais elle est moins importante. Steven Van Gucht parle d’une augmentation située entre 3% et 16%. La province où les chiffres augmentent le plus est le Hainaut, où la hausse est de 16%. A Bruxelles, en revanche, il semble que les chiffres se stabilisent. On parle même d’une baisse de 5%. Pourtant, recadre le virologue, le taux d’incidence y reste très élevé.
“Tous les indicateurs pointent une circulation très élevée au sein de toutes les tranches d’âge. En conséquence, la pression sur les soins primaires et les capacités de testing et tracing est très élevée. Le nombre de nouvelles hospitalisations, de lits occupés et de décès est également en hausse et une nouvelle augmentation est attendue. Il y a eu également plus de transferts de patients entre les hôpitaux et les différentes provinces au cours de la semaine dernière.”, ajoute encore le virologue.
Cette hausse des cas s’accompagne d’un taux d’absentéisme plus élevé chez les soignants : comme nous vous le montrions déjà cette semaine, plusieurs lits au sein des différents services ont été fermés par manque de personnel. “Ceci implique que la capacité réelle des hôpitaux est inférieure à ce qui est théoriquement indiqué.” Pour le virologue, il est nécessaire de mieux contrôler les infections et la circulation du virus.
Décès et hospitalisations en hausse
La tendance à la hausse concerne également les admissions à l’hôpital : “On est au même rythme que la semaine dernière avec, en moyenne, 172 nouvelles admissions par jour, contre 129 la semaine précédente. Cela correspond à une augmentation de 33%”
Mercredi dernier, on a compté 2036 enregistrements en une seule journée : “un chiffre que nous n’avions plus vu depuis fin avril”, commente Steven Van Gucht. Ces nouvelles hospitalisations concernent surtout les provinces de Liège et d’Anvers.
Actuellement, 1899 sont les patients qui occupent un lit d’hôpital en Belgique pour cause de coronavirus, une hausse de 34% par rapport à la semaine dernière. 364 sont aux soins intensifs, une augmentation de 42% sur base hebdomadaire.
“En ce moment, le taux d’occupation des hôpitaux double toutes les deux à trois semaines.”, analyse le virologue.
Du côté des décès, on est passé de 16 à 21 décès par jour en moyenne, une hausse de 38% par semaine. Un tiers des décès ont lieu chez les résidents des maisons de repos.
Les prévisions, conclut Steven Van Gucht, restent assez incertaines : le scénario oscille entre 500 et 100 lits en soins intensifs occupés. Le pire moment sera sans doute vers la fin novembre, avec un probable passage des hôpitaux à la phase 1B, voire 2A. S’il est impossible de déterminer ce qu’il en sera à l’avenir, c’est que les différents scénarios sont déterminés en fonction des contacts à risque. La variabilité est donc assez grande.
Les chiffres consolidés du tableau de Sciensano
Note : ces chiffres sont tirés des données actualisées publiées par Sciensano en open data et mises sous forme de tableau ici.
Cas détectés¹ : entre le 26/10 et le 1/11, 6928 nouvelles infections au coronavirus ont été détectées en moyenne chaque jour. C’est une hausse de 13% par rapport à la semaine précédente.
Tests : entre le 26/10 et le 1/11, une moyenne de 80.120 tests a été effectués quotidiennement, un total en hausse de 16% par rapport à la semaine précédente.
Admissions : elles s’élèvent en moyenne à 171,9 entre le 29/10 et le 4/11. C’est une augmentation de 33% par rapport à la semaine précédente.
Personnes hospitalisées² : 1899 patients sont actuellement hospitalisés en lien avec le Covid-19, dont 364 patients traités en soins intensifs.
Taux de positivité³ : sur la base des résultats des tests obtenus entre le 26/10 et le 1/11, il est de 9,8%, en hausse de 0,8% par rapport à la semaine dernière.
Taux de reproduction : calculé sur la base de l’évolution des admissions, le Rt du coronavirus s’établit aujourd’hui à 1,2. Lorsqu’il est supérieur à 1, cela signifie que la transmission du virus s’accélère.
Décès : entre le 26/10 et le 1/11, 21,4 personnes sont décédées en moyenne des suites du virus. Depuis le début de l’épidémie, 26.105 personnes sont mortes du coronavirus.
¹ Les cas détectés sont le nombre de patients pour lesquels un test positif a confirmé la présence du virus. La date qui est considérée est celle du diagnostic, pas du résultat du test. Les données sont considérées comme consolidées après 4 jours. Le nombre de cas peut dépendre en partie de la stratégie de testing : si on teste plus systématiquement, on détecte aussi plus de cas.
² Dans les personnes hospitalisées sont comptabilisés des patients déjà hospitalisés pour une autre raison, et qui ont effectué un test positif.
³ Le taux de positivité est le nombre de tests positifs par rapport au nombre de tests effectués. Une même personne peut être testée plusieurs fois. Il dépend lui aussi de la stratégie de testing : si on ne teste pas assez, le taux de positivité va être plus élevé.
Photo d’illustration : © Sciensano
Lavinia Rotili
5 novembre 2021