Après avoir vendu les concessions d’autoroutes à 14 milliards qui rapportent 4 milliards par an, malgré une inflation à 2 chiffres et une explosion du tarif de l’essence, le cancre Bruno Le Maire n’a pas estimé nécessaire de faire baisser le prix des péages d’autoroutes afin de ne pas faire baisser les dividendes des multinationales ! Ainsi, les Français seront limités dans leurs déplacements et seront obligés de prendre les nationales et départementales en réalisant de plus longues distances et en polluant un peu plus, ce qui est excellent pour le climat ! Comment est-il acceptable de payer 60 € pour un Paris-Bordeaux ?
Il semble évident que le gouvernement de macron n’est pas là pour défendre l’intérêt du public mais celui des multinationales, ce n’est rien d’autre qu’une trahison. Ces 4 milliards de bénéfices annuels, même si les tarifs sont élevés, devraient rentrer dans les caisses de l’État. Une seule solution existe pour y remédier, aller au Conseil d’État afin d’exiger une renégociation des contrats car tout ceci va à l’encontre de l’intérêt public, c’est un scandale. On fera remarquer que la tentative d’étouffer ce rapport par Bruno Le Maire rappelle l’autre tentative d’étouffer le rapport de l’IGAS concernant la gestion catastrophique de la crise sanitaire par Olivier Véran ! Nous sommes gouvernés par des délinquants.
Ils ne voient pas le rapport. Et ça les agace. Ce mercredi 25 janvier, plusieurs élus de l’opposition se sont indignés à la suite d’un article du Canard enchaîné, affirmant que le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a « étouffé » un rapport de l’Inspection générale des Finances portant sur les profits exceptionnels enregistrés par les concessionnaires d’autoroute.
Selon l’hebdomadaire, cette mission d’expertise comptant 65 pages et rendue en février 2021 relève « une rentabilité très supérieure à l’attendu » : 12 % contre 7,67 %, correspondant au taux ciblé par l’État au moment de la cession de la gestion des autoroutes en 2006. Préconisant un « réalignement de la rentabilité », les inspecteurs des Finances proposent plusieurs solutions. Parmi elles, la baisse de près de 60 % des prix des péages.
Autre scénario « à valeur d’illustration » envisagé : un prélèvement par l’État de plus de 63 % de l’excédent brut dégagé par les deux sociétés les plus rentables du secteur, et ce « jusqu’à la fin des concessions ». Ce qui rapporterait à l’État 55,4 milliards, mais qui serait (comme la prmière option envisagée) illégal en l’état actuel du droit. Raison pour laquelle le rapport penche pour une « fin anticipée » des concessions.
Bref, de quoi apporter de la matière à la réflexion sur les superprofits (que Bruno Le Maire disait ne pas connaître) mais, surtout, de donner du grain à moudre aux oppositions, qui réclament d’en savoir plus sur ledit rapport.
« Gentil avec les puissants, terrible avec le peuple »
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Bonjour @BrunoLeMaire, cet article pose de nombreuses questions.
Nous demandons à voir ce rapport.
La représentation nationale, comme les Français, y ont droit. https://t.co/HXllyfRVva
— Boris VALLAUD (@BorisVallaud) January 25, 2023
Selon le Canard enchaîné, Bruno Le Maire étouffe un rapport de l'Inspection des Finances. Dedans ? Des bricoles : les superprofits des compagnies d'autoroute décortiqués, une baisse des péages de 60% proposée…
Ministre de l'Economie en charge de la comptabilité de Vinci.
— François Ruffin (@Francois_Ruffin) January 25, 2023
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Photo d’illustration : Le ministre de l’Économie photographié à sa sortie de l’Élysée le 23 novembre – BERTRAND GUAY / AFP
Romain Herreros25 janvier 2023