Cela fait maintenant plus de 10 ans que l’on parle des sociétés secrètes américaines comme les Skull n’ Bones ou le Bohemian Grove, on nous avait traités à l’époque de complotistes, de paranoïaques, de rigolos… aujourd’hui, nous avons les deux auteurs à succès Éric Giacometti et Jacques Ravenne qui nous parlent le plus simplement du monde de ces sociétés secrètes, de leur réalité, de l’appartenance d’un très grand nombre de présidents et d’hommes politiques à ces cercles occultes. Mais comme c’est fait dans le cadre d’un roman de fiction, ces gens vont créer la confusion en mélangeant le vrai et le faux. Ce sera à Hollywood après de réaliser un film, ainsi, plus personne ne saura si cela relève de la politique ou de l’amusement cinématographique.
À l’occasion de la sortie de leur nouveau thriller maçonnique, Giacometti et Ravenne nous font partager le fruit de leurs recherches au pays du dollar.
Un président américain sur trois a été franc-maçon et presque tous les autres ont appartenu à une société secrète. Les romanciers Éric Giacometti et Jacques Ravenne, co-auteurs de la série du commissaire franc-maçon Antoine Marcas dont la douzième enquête Conspiration vient de paraître, nous ouvrent les arcanes de réseaux d’influence historiques toujours en action.
Le Point.fr Quelle est la part de vrai de la société Skull & Bones décrite dans votre roman Conspiration ?
Éric Giacometti et Jacques Ravenne : Son existence est bien réelle, comme l’étendue de son réseau d’influence dans les cercles de pouvoir aux États-Unis. Le siège de cette société secrète se trouve en plein cœur du campus de Yale et s’appelle effectivement la Tombe. Concernant les rites que nous décrivons, la scène du vrai faux sacrifice de la femme enceinte est imaginaire, mais la démarche de recrutement, la scène dans la crypte, le caractère macabre du décorum du temple secret et les personnages grimés sont réels. En revanche, les turpitudes décrites sont le fruit de notre imagination d’auteurs de thriller.
Mais, la frontière est parfois bien mince entre réalité et fiction. Revoyez le film de Robert de Niro, Raisons d’État, et vous comprendrez pourquoi les Skull & Bones ont été, réellement, l’antichambre du recrutement de hauts responsables de la CIA […]
Julie Malaure – Le Point