C‘est l’histoire d’un adjoint municipal qui se fait piéger par un escort dans une chambre d’hôtel parisienne puisqu’il sera filmé. La vidéo sera utilisée pour lui faire subir un chantage pendant 8 ans, 8 années d’enfer qui prennent fin aujourd’hui. Étant un homme marié avec des enfants et représentant le parti chrétien-démocrate, il est vrai qu’une sextape avec un homme pouvait créer quelques remous dans sa communauté locale. Pire que tout, cette relation homosexuelle a été utilisée par d’autres homosexuels pour lui faire du chantage et semble-t-il lui faire signer l’octroi de subventions publiques à des associations pour des travaux fictifs. Sans oublier des virements réalisés au maître-chanteur qui a produit cette vidéo. C’est une histoire glauquissime qui en dit très long sur la situation française actuelle, la situation de nos élites décadentes sans foi ni loi, d’une grande incompétence et qui ne peuvent que nous mener à la ruine. Vous vous doutez bien qu’à aucun moment de leur vie politique ce genre de voyous ont en tête l’intérêt des citoyens français, on en est très loin.
Gilles Artigues est élu pour la première fois en 1995, sur la liste de Michel Thiollière (Radical) et devient son adjoint à la vie associative entre 1995 et 2001, puis adjoint chargé de l’espace public de 2001 à 2007.
Il remporte les élections cantonales en 1998 dans le canton de Saint-Étienne-Nord-Est-1. Il sera élu député en 2002 et siégera au sein du groupe UDF.
C’est à partir de là que les choses se gâtent. En 2007, alors qu’il défend son siège de député, Françoise Grossetête, UMP et 2e adjoint au maire de Saint-Étienne, se présente sur la même circonscription. Gilles Artigues ne pourra se maintenir au 2e tour. Au final, la circonscription basculait à gauche, remportée par Régis Juanico…
Photo d’illustration : Gilles Artigues, 1er adjoint a fini par rendre son tablier en juin dernier. Photo Progrès /Rémy PERRIN
Françoise SALL27 août 2022