Quand d’aucuns affirment que le virus du sida a été créé dans les laboratoires pour massacrer les populations noires, on leur rigole à la face en les traitant de complotistes, de paranoïaques et de débiles mentaux. Et puis, vient le moment où on croise l’existence du projet gouvernemental sud-africain “Coast“, et là, le cauchemar devient réalité, on arrive à peine à y croire. Effectivement, au début des années 80, des scientifiques sud-africains racialistes décident de créer un virus appelé la “Bombe noire” destiné à ravager les populations africaines ! Ce programme ultra secret tout ce qu’il y a de plus officiel a duré de 1981 à 1993 et avait pour objectif de contrôler la démographie du pays. C’est véritablement un complot politique d’une extrême gravité fomenté par des les plus hautes instances politiques sud-africaines et dont absolument personne n’a été inquiété par la justice malgré les procès !
Le Projet Coast[1]
C’était un programme d’armes bactériologiques et chimiques secret-défense du gouvernement d’Afrique du Sud durant l’apartheid[2], bénéficiant du silence dicté par la stratégie des grandes puissances occidentales[3]. Ce programme actif de 1981 à 1993 visait à contrôler la démographie de la population noire d’Afrique du Sud en créant des armes bactériologiques ne s’attaquant qu’aux populations d’origine africaine[4].
L’État sud-africain craignait à cette époque le « red-black danger » (guérillas noirs marxistes). En 1977, le docteur J.P. de Villiers, chef de l’unité de « défense chimique » du Council for Scientific and Industrial Research (en), publia un article qui affirmait que selon les textes du protocole de Genève concernant la prohibition d’emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologique, l’utilisation de telles armes par un gouvernement à l’intérieur de son pays n’était pas interdite. En 1981, Wouter Basson (surnommé par la suite « Docteur La Mort »), médecin personnel du président Pieter Botha, fut nommé, avec le grade de lieutenant-colonel, chef du « Projet Coast » chargé de développer des armes bactériologiques et chimiques et que l’état-major de l’armée sud-africaine présenta comme un « programme défensif » lancé secrètement par le général Constand Viljoen, alors chef des forces de défense d’Afrique du Sud (South African Defence Force) puis plus tard fondateur du Front de la liberté[3].Historique
Dans le documentaire Marchands d’anthrax : vers une guerre bactériologique ?, Wouter Basson affirme à Roberto Coen que « la Bombe noire, visant à infecter uniquement la population noire, a été un projet génial, le plus amusant de sa vie. » (sic)[5].
En 1983, une bactérie capable de tuer seulement les noirs aurait été déclarée opérationnelle : le poison ne serait pas basé sur la couleur de peau mais sur la différence de polymorphisme et fonctionnerait donc sur un albinos d’origine africaine mais pas sur un indien à peau noire[6],[7]. Une arme capable de stériliser seulement les femmes d’origine africaine aurait aussi été créée durant le Projet Coast, fonctionnant aussi sur la différence polymorphique, l’arme fonctionnait comme un vaccin immunisant le corps contre le sperme[8],[2]. Si le projet a développé de nombreux poisons (anthrax dans des cigarettes ou des enveloppes, cyanure de potassium dans des cigares ou chocolats, du botulinum dans le lait, des tournevis et des parapluies empoisonnés ou du paraboxon dans le whisky, de nombreux aliments au thallium) contaminant des produits destinés à être en contact avec les Noirs, l’existence ou l’opérationnabilité de cette bactérie ou de ce vaccin n’est pas attestée[9].
Le 22 avril 2002, au bout de trente mois de procès, 46 chefs d’accusation, 153 témoins à charge et plus de 40 000 documents relatant diverses méthodes d’empoisonnements et d’assassinats, le cardiologue sud-africain Wouter Basson est acquitté par le juge Hartzenberg qui lui accorde l’amnistie. L’État sud-africain fait appel devant la Cour suprême qui refuse un nouveau procès[10].
En septembre 2005, la cour constitutionnelle juge que le docteur Basson peut être rejugé pour crimes contre l’humanité. Aucune procédure judiciaire en ce sens n’a cependant été engagée dans ce but[10].Notes et références
- « http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=9424%7Bfr%7D »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- http://www.unidir.org/pdf/ouvrages/pdf-1-92-9045-144-0-en.pdf {en}
- (en) Chandré Gould, « Armes chimiques et biologiques : leçons d’Afrique du Sud », Politique étrangère, vol. 70, no 1, , p. 109-112
- http://news.bbc.co.uk/2/hi/africa/110947.stm {en}
- http://www.telecablesat.fr/article/2010/09/06/Documentaires-La-science-au-service-de-la-mort-8637.php {fr}
- ccrweb.ccr.uct.ac.za/archive/cbw/49.html (en)
- Brian Robson,Production Manager Messer Fedgas SA 1999(en)
- http://www.camer.be/index1.php?art=5081&rub=13:1
- (en) Michael Newton, The Encyclopedia of High-tech Crime and Crime-fighting, Infobase Publishing, , p. 57
- Thomas Gordon, Histoire des services secrets britanniques, CDE, , 610 p.