Ce krach est totalement bidon car la bourse est, malgré cette baisse du jour, au niveau de celui du début de l’année 2019, on se calme ! En réalité la finance mondiale sait que le monde est trop endetté et que l’usure va encore détruire l’économie mondiale ; du coup, elle essaie de trouver une excuse pour renflouer les caisses via l’argent public comme toujours et que les états ne demandent surtout rien en contrepartie puisque c’est la faute au méchant coronavirus. De plus, comment imaginer que le business mondial va s’effondrer pour à peine quelques semaines de ralentissement ? Les pertes enregistrées par les bourses devraient se situer, mathématiquement parlant, au prorata de la période de ralentissement et non induire un effondrement de la finance mondiale dans sa totalité.
Cela démontre que le business de la mondialisation est une catastrophe, qu’il est très très fragile et qu’il peut s’écrouler à la moindre brise. D’ailleurs, ceci démontre que le virus de la peur et de la panique est bien plus contagieux et mortel que celui du Covid-19…
Dans le sillage de l’effondrement du pétrole, dû à la guerre des prix lancée par Ryad à la suite de l’échec des discussions entre l’OPEP et la Russie, les places financières mondiales sont aux abois.
Le CAC 40 est en baisse de plus de 6 %, s’enfonçant dans le « bear market » (-20 % depuis son plus haut du 21 février). Le taux à dix ans américain est tombé sous 0,5 %.
Les nouvelles autour du coronavirus ont eu le temps de s’accumuler durant le week-end. Résultat, lundi, la panique a gagné les marchés et les Bourses européennes se sont réveillées sous le choc.
Dans le sillage de l’effondrement du pétrole – qui a perdu 25 % -, les Bourses européennes s’enfoncent : le DAX, à Francfort, perd 6,9 % vers 13 heures, après avoir plongé de 7,4 % dans les premiers échanges, tandis que le FTSE, à Londres, lâche 6,55 % après une chute de 8 % à l’ouverture. Vendredi, ils avaient déjà respectivement perdu 3,26 % et 3,62 %. Madrid est en repli 7,31 % (-7 % à l’ouverture). Après près d’une heure de retard, la Bourse italienne, qui a perdu 17 % depuis le début de la crise sanitaire, a fini par ouvrir en chute libre de 8 %, avant d’aggraver ses pertes à 9,6 % en début d’après-midi.
À Paris, qui a ouvert avec quelques minutes de retard, le CAC 40 s’effondre de 6,84 % à 4.782 points, alors que le bilan du virus a atteint ce week-end les 1.126 cas et les 19 décès. La Bourse de Paris est à son plus bas depuis le 17 janvier 2019 et a pratiquement effacé la totalité des gains de l’année dernière. Ce plancher sera atteint lorsque le CAC 40 tombera sous les 4.600 points. Le secteur bancaire , tout comme les groupes pétroliers français, sont durement touchés.
« Bear Market »
Cette nouvelle chute propulse directement l’indice parisien dans le territoire du « bear market » depuis ces derniers plus hauts. Autrement dit, depuis le 21 février dernier, le CAC 40 a perdu plus de 20 % (21 % exactement)…
Photo d’illustration : L’effondrement boursier est renforcé ce lundi par la guerre des prix du pétrole lancée par Ryad ce week-end, à la suite de l’échec des discussions entre l’OPEP et la Russie (Richard Drew/AP/SIPA)
Les Échos
9 mars 2020