Selon nos experts et médias très indépendants, la quantité d’anticorps capable de neutraliser le virus diminue après six semaines, du coup il faut 2 vaccinations, voire plusieurs rappels afin de maintenir l’immunité ! N’est-ce pas merveilleux comme concept ? Comme si la réaction immunitaire était basée sur le nombre d’anticorps dans le sang et non sur la mémorisation de l’antigène qui lance une fabrication massive d’anticorps par le système immunitaire au besoin !
Ce n’est plus de science dont il s’agit mais de techniques marketing et de ventes… Vu le nombre de milliards de vaccins nécessaires, les dividendes vont exploser et tout simplement doubler avec cette technique.
Si les anticorps neutralisants sont à la base de la mise au point de futurs vaccins contre le SRAS-CoV-2, il faut néanmoins rester prudent, affirment des chercheurs et chercheuses du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM).
« Notre étude montre que plus de 6 personnes infectées sur 10 ont produit des anticorps neutralisants deux semaines seulement après le début des symptômes de la maladie. Cependant, cette capacité de neutralisation diminue après six semaines. Dans ce cas, quelques piqûres de rappel du vaccin seront peut-être nécessaires pour protéger à long terme la population », dit le chercheur Andrés Finzi, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en entrée rétrovirale et professeur à l’Université de Montréal.
Dans une étude non révisée par les pairs et mise en ligne sur le serveur de prépublication bioRxiv, l’équipe du Dr Finzi a évalué la capacité de neutralisation du plasma ‒ le composant liquide du sang contenant les anticorps ‒ une, deux, trois et six semaines après le début des symptômes de la maladie. Pour ce faire, elle a utilisé des pseudoparticules virales qui expriment à leur surface la glycoprotéine S (ou glycoprotéine Spike) du SRAS-CoV-2. Cette “clé d’entrée” permet au virus de débloquer la porte des cellules saines, d’y entrer et de les infecter.
Pour mener ses expérimentations, l’équipe scientifique s’est servie des échantillons de plasma de 108 patients, sains, infectés ou convalescents, fournis par ses collègues d’Héma-Québec et du Laboratoire de santé publique du Québec.
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Adrien
Source : Université de Montréal
Techno-Science.net13 juin 2020