Donc, si on comprend bien, on peut être le responsable légal d’une entreprise française totalement corrompue, prise la main dans le pot de confiture et ne jamais être condamné à passer une seule nuit en prison. Il suffit pour cela de choisir l’astuce de la convention judiciaire d’intérêt public, sans même avoir à plaider coupable et de payer une amende ! N’est-ce pas merveilleux ! On ne voit pas où est l’intérêt public dans cette affaire, certainement pas l’intérêt du peuple algérien qui se fait voler son argent via des politiciens et affairistes corrompus.
On se demande d’ailleurs pourquoi on n’appliquerait pas cette règle pour les crimes et les viols ; il suffirait de plaider coupable et de payer une amende afin d’éviter la case prison.
La société française d’ingénierie Egis Avia a accepté mardi de payer une amende de 2,6 millions d’euros pour échapper aux poursuites lancées à Paris dans une affaire de corruption portant sur un marché de modernisation de l’aéroport d’Oran, en Algérie.
Cette amende, validée lors d’une audience au tribunal de Paris…
Figaro / AFP
10 décembre 2019