Ce n’est certainement pas suffisant car ils sont quand même dans le paradigme vaccinaliste covidiste mais c’est une lueur d’espoir, un début de quelque chose d’intéressant qui revient aux fondamentaux de la médecine et de l’immunologie. Alors qu’en France le gouvernement a préféré transformer le pass sanitaire en passe vaccinale contrairement à toute logique scientifique. Juste à côté, à l’intérieur du territoire français, une petite enclave comme Monaco ose mettre en place ce qui n’a jamais été imaginé en France, c’est impensable pour nos morticoles cathodiques.
La Principauté de Monaco a décidé de lancer un « pass sérologique » permettant aux personnes qui bénéficient d’un certain nombre d’anticorps de retarder leur troisième dose de vaccin anti-coronavirus.
Alors que la variant Omicron a pénétré la France, et que les nouveaux cas de Covid-19 sont en hausse, « le Rocher », qui a ouvert l’accès au rappel vaccinal dès le 9 novembre et fermé ses discothèques trois semaines avant l’Hexgone, a décidé de mettre en place un « pass sérologique » afin donc d’essayer cette nouvelle méthode de lutte contre la propagation du SARS-CoV-2.
Concrètement, cette campagne, lancée en juin dernier, est des plus simples : une prise de sang qui montre le nombre d’anticorps d’un patient, et cela « afin de connaître le niveau de protection de la population contre le Covid » et le cas échéant, retarder la dose de rappel.
La prise de sang est ouverte à tous.
Dans la principauté, le taux de reproduction du virus est d’environ 1.5, c’est-à-dire qu’en moyenne dix personnes atteintes en contaminent quinze. Quant aux cas graves, dix-neuf personnes seulement sont hospitalisées, un chiffre stable depuis des mois.
Photo d’illustration : Dans la principauté, le taux de reproduction du virus est d’environ 1.5, c’est-à-dire qu’en moyenne dix personnes atteintes en contaminent quinze. [Valérie Hache / AFP]
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