Déjà, avant toute chose, vous remarquerez qu’il n’utilise jamais le terme euthanasie mais plutôt l’expression « mourir dans la dignité ». C’est une stratégie grossière mais qui est extrêmement violente car cela voudrait dire que les autres meurent dans l’indignité. En réalité, nous le savons tous, ceci va permettre à des personnes dépressives de pouvoir mourir en toute tranquillité à l’hôpital en demandant à des médecins censés protéger la vie d’injecter la mort ! C’est un chamboulement total et complet du code de déontologie médicale, d’une rare violence.
C’est d’autant plus curieux que nous demandons à la société de financer la mort de certaines personnes en bonne santé car elle ne souhaite plus vivre. Normalement, une société civilisée et saine, se doit d’aller au secours des suicidaires afin de les aider et pourquoi pas qu’il puissent changer d’avis. Pour ceux qui veulent vraiment mourir, rien ne les empêche de se suicider. D’ailleurs, à l’instar de l’hospitalisation à domicile ou HAD, pourquoi ne pas mettre en place le suicide à domicile, ce qui coûterait beaucoup moins cher à la collectivité. Non, ils veulent absolument corrompre la médecine et pousser les professionnels à tuer leurs semblables ! Comment peut-on expliquer l’existence d’une politique de santé publique de prévention du suicide et en même temps financer ce dernier ? De plus, avec quel argent vont-ils financer cette folie alors que l’hôpital public est déjà en totale faillite, aussi bien financière qu’humaine, alors qu’il n’y a pas d’argent pour l’hôpital psychiatrique, que les soins palliatifs sont défaillants, que les services d’urgences sont fermés…
Pire encore, ces questions de société extrêmement graves et lourdes de sens ne sont pas traitées à l’Assemblée nationale mais lors d’une cérémonie à l’Élysée dans laquelle macron décerne une grand-croix de la Légion d’honneur à Line Renaud, puis comme par hasard l’AFP reprend un communiqué du comité d’éthique qui « juge possible une aide active à mourir », ce qui veut clairement dire que la décision a déjà été prise et qu’elle sera appliquée. C’est exactement avec ce type de communication qu’ont été imposées toutes les folies covidistes. Ils font semblant d’instaurer une discussion, un débat, un échange entre différentes parties alors que la décision est prise en amont depuis longtemps. Il est d’ailleurs inconcevable que la discussion de Line Renaud avec macron soit le fait du hasard et qu’au même moment, quelques jours seulement plus tard, le Comité d’éthique publie son rapport ,ce 13 septembre 2022 !
Cette folie a déjà été réalisée dans d’autres pays dont la Belgique par exemple et nous savons déjà que de nombreux assassinats ont été commis afin d’accélérer la mort de certaines personnes est ainsi hâter un héritage ou une succession. Il sera possible également de pousser au suicide des dépressifs lourds ! Une bande de malfaiteurs bien organisés pourrait mettre sous curatelle une personne dont elle souhaite la disparition puis signer des papiers de suicide assisté !
Ceci bien entendu en totale contradiction avec les restrictions lors de la crise du Covid-19 au cours de laquelle on a empêché les gens de choisir en leur imposant une obligation de vie ! Il fallait absolument mettre des masques, ne pas sortir, ne pas travailler, se faire vacciner… afin de ne pas mourir.
Bref, tout ceci est plein de contradictions, d’une grande hypocrisie et une gigantesque escroquerie. Bien entendu, le discours est très joli, il est drapé de bienveillance, d’amour du prochain et tout plein de belles choses alors qu’il est question encore une fois de tuer, ce qui est en totale contradiction avec le métier de soignant. Il serait d’ailleurs fort utile de leur poser la question avant de prendre une telle décision car en fin de compte ce sont eux qui vont réaliser l’injection fatale, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui puisqu’ils sont également court-circuités. Un tel choix de société ne peut pas passer en dehors d’un référendum national, c’est inconcevable.
Enfin, concernant le Comité d’éthique dont la fonction est de mettre en lumière les questions éthiques soulevées par les progrès des sciences sur la santé et la société, vous remarquerez que dans cette histoire de l’euthanasie il n’est pas du tout question de progrès des sciences mais juste de tuer, une activité parfaitement connue de l’humanité depuis des millénaires ! Pire encore, le Comité d’éthique est présidé par l’inénarrable… Jean-François Delfraissy ! On prend les mêmes et on recommence, la boucle est bouclée. Après le massacre des personnes âgées dans les EHPAD à coups de Rivotril© puis ensuite le second massacre dû aux effets indésirables des injections d’ARN messager, la médecine française veut aller plus loin dans l’abject.
In fine, on se rend bien compte que nous vivons dans un système destructeur et mortifère qui dépense le moins d’énergie pour sauver des vies et les préserver tandis qu’il est prêt à soulever des montagnes pour accélérer la mort et la multiplier…
Fin de vie: le Comité d’éthique juge possible une aide active à mourir strictement encadrée #AFP pic.twitter.com/ddK1gugvyB
— Agence France-Presse (@afpfr) September 13, 2022