À l’instar du régime macroniste, les USA de Trump font semblant de ne pas se rendre compte que MBS est un monstre, un boucher sanguinaire, car en plus de servir les intérêts de l’entité sioniste scélérate, il a signé de gros chèques de plusieurs centaines de milliards de dollars. Quid de la démocrassie que les USA imposaient hier par la force à plusieurs pays dans le monde ? Les principes s’évanouissent face à l’argent, à Mammon qui est le seul dieu de la Maison qui n’est pas si blanche…
Le président américain Donald Trump a salué samedi la qualité du travail du prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salman, qu’il a décrit comme un « ami » en amont de leur rencontre au sommet du G20, à Osaka, au Japon.
Le président américain Donald Trump a loué samedi le « travail extraordinaire » du prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, ignorant les questions répétées sur l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi.
« Vous avez fait un travail spectaculaire », a lancé M. Trump en s’adressant à son « ami » Mohammed ben Salmane lors d’une rencontre en marge du sommet du G20 à Osaka.
Le locataire de la Maison Blanche a insisté sur les changements en cours en Arabie saoudite, « particulièrement ce que vous avez fait pour les femmes », a-t-il ajouté en se tournant vers le prince héritier.
Interrogé à plusieurs reprises pour savoir s’il entendait évoquer l’assassinat de Jamal Khashoggi, il a ignoré les questions.
Le 2 octobre 2018, Jamal Khashoggi, qui collaborait notamment avec le Washington Post et résidait aux États-Unis, a été tué et démembré dans le consulat de son pays à Istanbul par un commando d’agents saoudiens venus depuis Ryad.
Le Sénat américain, pourtant contrôlé par le camp républicain du président, a unanimement adopté une résolution attribuant la responsabilité de l’assassinat à Mohammed ben Salmane.
Mais l’administration Trump affirme ne pas disposer de preuve irréfutable de l’implication directe du jeune et puissant dirigeant saoudien, bien que les sénateurs, après avoir été informés à huis clos à l’automne des conclusions de la CIA, aient assuré avoir été confortés dans leur mise en cause de celui que l’on surnomme « MBS ».
Dans un compte rendu de la rencontre diffusé peu après, la Maison Blanche a assuré que les deux hommes avaient abordé « le rôle crucial de l’Arabie saoudite pour la stabilité du Moyen-Orient », « l’accroissement des échanges commerciaux entre les deux pays », mais aussi « l’importance des questions liées aux droits de l’homme ».
Photo d’illustration : Donald Trump a reçu le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane en mars 2018. | AFP
Ouest France
AFP29 juin 2019