La nomination de cet ex-agent du Mossad à la tête d’un journal, d’un quotidien important de la presse française, démontre qu’il n’y a absolument plus d’État en France, que les services de renseignements sont corrompus, ceci est une preuve d’une totale déliquescence. Dov Alfon – ex correspondant à Paris du journal Haaretz – peut être honnête, de gauche… sauf que sa carrière d’agent du Mossad est intolérable à un poste aussi important de manipulation de l’opinion publique et de propagande. Mais ce qui est terrifiant c’est qu’ils sont en train d’insulter ouvertement l’intelligence de 67 millions de Français, de manière totalement transparente, alors qu’il y a quelques dizaines d’années, une telle opération aurait nécessité de grands efforts et un secret total. En d’autres termes, la France est pour eux une auberge espagnole, ils font ce qu’ils veulent quand ils veulent, sans aucune conséquence.
En d’autres termes, en France la presse appartient aujourd’hui à des multi milliardaires et elle est dirigée par d’ex-agents du renseignement de pays étrangers ! Est-ce possible de faire pire, d’être plus méprisant ? Oh que non !
Dov Alfon (hébreu : דב אלפון), né le à Sousse (Tunisie), est un journaliste et écrivain franco–israélien actuellement directeur de la publication et de la rédaction du quotidien français Libération[1] et ancien officier des renseignements israéliens.
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Correspondant à ParisEn , basé à Paris, Dov Alfon est nommé correspondant d’Haaretz en France[12]. Ses chroniques retrouvent souvent le ton ironique de ses débuts[125],[126], tandis qu’il renoue aussi avec le journalisme d’investigation: Le , il révèle les liens entre le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et l’escroc Arnaud Mimran, condamné depuis pour la Fraude à la TVA sur les quotas de carbone[127]. Dans une série d’articles publiés conjointement avec Fabrice Arfi sur Mediapart et dans le Haaretz[128], il dévoile des documents rédigés par le premier ministre israélien en personne qui confirment ses liens d’intérêts entretenus avec Mimran[129],[130],[131]. Dans son livre sur l’affaire, D’argent et de sang[132], Arfi décrit leur collaboration ainsi : « Travailler avec Dov Alfon, c’est se frotter à un journaliste comme il est rarement offert d’en croiser: canardier, fonceur et courageux, mais aussi généreux, élégant et adepte d’une écriture à la délicieuse saveur littéraire »[133].En , il est élu vice-président de l’Association de la presse étrangère en France[134],[135].En , il devient responsable éditorial du projet « Haaretz at 100 », une série de conférences, numéros spéciaux et tables rondes célébrant le centenaire du journal[136].2020 : nouveau directeur de LibérationLe , Dov Alfon — devenu entretemps responsable de la stratégie numérique du quotidien français Libération en juin de la même année[137],[138],[139] — est nommé directeur de la rédaction par les journalistes à une majorité de 90,8 %. Il succède ainsi à Laurent Joffrin et devient également directeur de la publication et cogérant du journal en compagnie de Denis Olivennes[140]. Au cœur de son projet : l’accélėration de la mutation du titre vers un quotidien avant tout numérique[1] et accessible par abonnement avec, selon ses propres termes, une rédaction « assise » qui va traiter à chaud l’actualité immédiate sur le site web du quotidien, et une rédaction « debout » qui va produire les contenus propres de Libé, c’est-à-dire des sujets que les autres n’ont pas[141].
Selon Alfon, le quotidien est trop tourné vers le print (le journal papier) et le site Internet actuel remplit mal sa mission d’information en temps réel[142]. Résultat : « Un outil pas digne du 21e siècle et une organisation du travail chaotique[143] ». De nouveaux outils technologiques ultraperformants vont donc être utilisés, notamment le logiciel de publication et de gestion des contenus numériques du Washington Post, « Arc Publishing »[141].
Le quotidien pourra ainsi se concentrer davantage sur l’investigation, capable à son sens d’attirer plus d’abonnés, à l’image de l’enquête sur des faits de harcèlement et d’agressions sexuelles chez l’éditeur de jeux Ubisoft publiée par Libé en 2020 et qui a poussé plusieurs dirigeants de cette société à démissionner[142].
« Dans sa réforme, il veut créer un service d’actualité de 20 à 30 personnes, qui traiterait rapidement l’actualité afin de permettre aux autres journalistes de travailler sur d’autres sujets[142]. »
Le 10 février 2022, le Tribunal correctionnel de Paris (17ème chambre) condamne Dov Alfon pour avoir publiquement diffamé le professeur Jean-François Toussaint[144].