Réduire l’Internet à un déversoir ou un exutoire est une erreur, car on trouve sur ce réseau des choses parfois éclairantes. En 2012, le site Bladi.net proposait un sujet de discussion dans le cadre d’un forum, un sujet formulé par cette question : « Uzayr est-il Osiris ? ». Uzayr est ce personnage mystérieux évoqué dans la sourate du Désaveu. Cette hypothèse qui fait d’Uzayr, Osiris, est d’autant plus probante qu’en langue égyptienne Osiris se dit « Ousir », et que la sourate du Désaveu non-vocalisée dit aussi : « Ousir » (Osiris étant la forme grecquisée de « Ousir »). Dans cette sourate, il est dit que les Juifs affirment que Ousir est fils de Dieu. Vous allez me dire quel rapport entre Osiris et les Juifs ?
Dans des articles précédents, j’avais développé l’idée que Osiris et Israël étaient la même personne, après avoir développé aussi l’idée que Israël et Caïn étaient la même personne (dans mon livre Les ennemis de l’humanité). Roger Sabbah, dans son ouvrage Le Secret du 3ème millénaire pense également que Osiris n’est nul autre qu’Israël, mais sans faire aucun rapprochement avec Caïn, persuadé qu’Osiris est un homme de bien intégral… Pourtant, comme Caïn, Osiris fut l’inventeur de l’agriculture, comme Caïn, Osiris avait un frère cadet, Seth, qui comme Abel était un pasteur d’hommes, un homme de bien (Seth frappait quotidiennement le Serpent Apophis-Satan pour ouvrir la voie à la barque du Dieu-Soleil), et comme Caïn, Osiris sentit son pouvoir menacé par le très populaire Seth–Abel, le bon pasteur d’hommes épris de justice. Le mythe égyptien d’Osiris fils du dieu suprême Râ, est une inversion complète, un mensonge terrible, une propagande inouïe qui fut gravée par les scribes au service du roi tyrannique Osiris–Caïn-Israël, tout comme la propagande actuelle criminalise les méchantes pierres d’enfants palestiniens contre les gentils chars d’assauts israéliens… Après l’assassinat de son frère, la malédiction divine s’abattit sur Osiris–Caïn–Israël qui migra avec sa famille vers l’est (ce que dit la Genèse biblique), en Mésopotamie probablement, où il bâtit la première ville fortifiée, comme le dit la Genèse biblique. Dans la mythologie sumérienne, il y a un grand dieu fondateur appelé Enki, inventeur également de l’agriculture, frère aîné d’Enlil, et ce Enki fut aussi le bâtisseur de la première ville : Eridu. Enki et Caïn seraient donc la même personne.
La lignée de Caïn-Osiris-Israël sema chaos et dépravation en Sumer et le Déluge emporta toute cette corruption humaine. Il est intéressant de noter que l’histoire du fameux Déluge contée dans la Bible est aussi précisément racontée dans la mythologie sumérienne. Mais la lignée de Caïn-Israël-Osiris ne disparut pas complètement dans le Déluge, c’est ce que dit le Coran et certaines exégèses juives. Ces descendants de Israël-Caïn-Osiris, rescapés du Déluge errèrent longtemps dans la région du Moyen-Orient puis certains d’entre eux revinrent en Égypte, où ils furent durement exploités puis furent libérés par Moïse… qui n’était pas de la lignée de Caïn-Israël-Osiris. Dans le verset 21 de la sourate de La table servie, Moïse s’adresse aux Israélites en ces termes : « Entrez dans la terre sainte qu’Allah vous a prescrite ». Si Moïse avait été un Israélite lui-même, il aurait plutôt dit : « Entrez dans la terre sainte qu’Allah nous a prescrite ». D’ailleurs, Joseph, Jacob, Isaac, Abraham et Noé n’étaient pas non plus de la lignée de Caïn-Israël-Osiris, ils étaient plutôt de la lignée du Seth biblique, qui n’était peut-être nul autre que le Seth égyptien ; Abel et le Seth biblique étant sans doute la même personne. Les rédacteurs Israélites de la Genèse biblique ne voulaient pas révéler cette terrible vérité que Seth fut assassiné… et masquèrent le nom d’Osiris sous celui de Caïn, et le nom du Seth assassiné sous celui d’Abel.
Platon, toujours dans le Critias, explique que le déclin des Atlantes fut avant tout moral, que leur perdition ne fut la conséquence que de leur éloignement des nobles vertus, de l’oubli de leur « essence divine »…
Caïn-Osiris et Abel-Seth étaient les fils d’Adam et d’Ève. Selon le Coran, Adam fut envoyé sur Terre pour mettre fin au chaos sanglant qui y régnait. Il y avait donc déjà des hommes sur Terre… Adam ne fut donc pas le premier homme mais le premier prophète, envoyé pour pacifier les hommes voués au chaos, entre le Paléolithique et le Néolithique, Adam fut un pacificateur. Le Coran nous dit qu’Adam fut placé dans un jardin paradisiaque, le fameux jardin d’Eden. On pourrait tout à fait penser que le jardin d’Eden se trouvait sur Terre, et qu’un peuple vivait dans ce lieu d’Eden. Car dans la sourate de La vache, verset 38, Dieu, s’adressant à Adam et son épouse, leur dit : « descendez d’ici, vous tous ». On ne dit pas « vous tous » lorsqu’on s’adresse à deux personnes ! Ce « vous tous » indique donc qu’ils étaient plus que deux personnes ! Et qu’ils étaient donc nombreux sur cette terre d’Eden où il n’y avait pas de chaos au départ puisqu’il y régnait une paix paradisiaque. Adam ne fut pas envoyé pour pacifier le peuple d’Eden mais pour pacifier les hommes vivant sur Terre à l’état de sauvagerie. Inlassablement, Adam fut ce pacificateur, puis il succomba à « l’ivresse » de la puissance scientifique, symbolisée dans les Écritures par le fruit du fameux « arbre de la science » auquel succomba Adam. On peut donc raisonnablement penser que le peuple d’Eden était très avancé scientifiquement et qu’il tomba en perdition par ses dérives et abus scientifiques et technologiques et ses appétits démesurés de puissance ; ce peuple d’Eden pourrait donc très bien être le peuple d’Atlantide, qui était une grande île dans l’océan Atlantique et qui fut engloutie par les eaux. Platon dans le Timée et surtout dans le Critias, nous décrit l’extrême puissance et richesse de ce peuple atlante, son art et sa science subtils, ses constructions colossales et son île paradisiaque regorgeant de fruits en « quantité inépuisable »… le jardin d’Eden… Dans ces écrits de Platon, le récit de l’Atlantide est transmis par un vieux prêtre égyptien… Mais à la fin du Critias, le récit de l’Atlantide est inachevé et s’arrête au moment où la punition divine va être prononcée à l’encontre des orgueilleux Atlantes, c’est le plus grand suspens de l’histoire de la philosophie !
Adam était donc un Atlante, probablement un grand prêtre Atlante qui parcourut la Terre, même après l’engloutissement de l’Atlantide, pour pacifier et civiliser les peuples sauvages qu’il rencontrait, des hommes encore embourbés dans le Paléolithique. Thor Eyerdhal, l’anthropologue rendu célèbre par ses expéditions sur son radeau, le Kon-Tiki, nous rapporte que dans de très nombreux mythes précolombiens il y a un personnage particulier, loué comme un dieu, appelé, selon les peuples, Viracocha, ou Quetzalcoatl, ou Kukulkan ou Cuchulainn ou Kon-Tiki… tous ces mythes le décrivent de la même façon, de grande taille, venant du nord, ne se fixant jamais en un lieu, portant longue barbe, clair de peau, vêtu d’une grande toge de prêtre, luttant contre les sacrifices humains, instaurant la paix civile, prêchant la charité et l’amour, soignant les malades, redonnant la vue aux aveugles, apprenant à construire, à cultiver… Les vestiges impressionnants en Amérique latine qui défient la science moderne, sont sans doute les vestiges de la science atlante.
Platon, toujours dans le Critias, explique que le déclin des Atlantes fut avant tout moral, que leur perdition ne fut la conséquence que de leur éloignement des nobles vertus, de l’oubli de leur « essence divine », leur « part humaine » ayant pris le pas sur leur « part divine », sombrant ainsi dans leur part humaine trop humaine, comme dirait Nietzsche, sombrant dans l’orgueil démesuré de la puissance de la science et de la richesse, sombrant aussi dans la discorde, « ennemis les uns des autres » dit le verset 35 de la sourate de La vache. Adam, le grand prêtre atlante, se détourna lui aussi de « l’arbre de la vie » et de la vertu et se fourvoya par « l’arbre de la science ». Les rescapés de l’Atlantide, dont Adam, s’établirent sur le continent. Adam séjourna probablement en Égypte, et ses enfants y grandirent, Caïn-Osiris et Abel-Seth. Les grandes pyramides d’Égypte sont sans doute les vestiges de cette science atlante.
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