Rien de tel qu’un bel exemple bien parlant pour comprendre qui dirige réellement la nation France aujourd’hui. La direction de France Télévision a viré l’animateur et humoriste Tex pour une blague honnête qui faisait rire tout le monde il y a à peine trois mois, juste avant l’affaire Harvey Weinstein. Ils ont été d’une sévérité excessive et totalement hors sujet envers un humoriste auteur d’une simple blague ! Pendant ce temps, le patron de Radio France qui est, pour sa part, condamné à une année de prison avec sursis pour délit de favoritisme et 20 000 € d’amende décide de rester à sa place, avec une première réaction de l’exécutif assez extraordinaire puisqu’il ne voulait pas s’en mêler, avant que Monsieur Macron ne change d’avis dans la nuit.
C’est d’une extrême violence et mépris envers les lois de la république et le peuple. Il faut préciser que Monsieur Tex n’a clairement pas le même réseau et n’appartient pas au lobby gay parisien. L’affaire est encore plus grave lorsque l’on se rend compte de la défense lamentable de Monsieur Mathieu Gallet qui explique au juge qu’il venait du privé et qu’il ne connaissait pas les règles d’attribution des marchés publics, ce qui ne l’a pas empêché d’obtenir son poste et d’être payé grassement par le contribuable. Ce qu’il oublie de dire c’est que les équipes permanentes et titularisées qui s’occupent de ces questions au sein de l’INA, ne viennent pas du privé mais sont des fonctionnaires qui connaissent parfaitement les procédures d’appel d’offres.
Quel que soit X, Monsieur Mathieu Gallet, président de Radio France, a été condamné par la justice en première instance, il a fait appel de cette décision. La moindre des choses serait qu’il présente sa démission s’il avait un tant soit peu de dignité. Autrement c’est le CSA qui aurait dû l’écarter, ne serait-ce qu’à titre conservatoire, en attendant l’arrêt de la cour d’appel.