MAJ : selon les médias, la haute autorité de la transparence aurait reçu la déclaration d’ÉDM à temps, elle est en cours d’étude. avant publication
Aggravator, accessoirement ministre de la justice censé faire respecter l’ordre et la loi, commence son expérience ministérielle en piétinant la loi et en ne respectant pas l’obligation de déclaration de son patrimoine ! N’est-ce pas merveilleux !
La nomination d’Eric Dupond-Moretti en tant que ministre a consterné plus d’un.
Effectivement, son nouveau poste n’a pas ravi tout le monde. En effet, celui qui est surnommé le loup blanc s’est fait beaucoup d’ennemis durant sa carrière d’avocat.
Le garde Sceaux, « Acquittator »
Quand il était encore avocat, le garde Sceaux de la présidence était appelé « Acquittator ». Un surnom donné à cause des centaines d’acquittements qu’il avait obtenus. Aujourd’hui devenu le nouveau ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti refuse de déclarer son patrimoine. Un geste qui est pourtant contraint pour chaque ministre en poste.
Récemment, ce nouveau ministre était convié chez BFMTV pour un entretien avec Apolline de Malherbe. Vraisemblablement, d’après la loi relative à la transparence de la vie publique, Eric Dupond-Moretti devra déclarer l’ensemble de ses biens. Il s’agit notamment de ses revenus ainsi que de son patrimoine.Les confidences du nouveau ministre de justice
« Je vais vous dire quelque chose de l’ordre de l’intime. Mes enfants ne savent pas ce que j’ai gagné. Car j’avais envie de leur donner le goût de l’effort et le goût du travail. Je ne voulais pas qu’ils se disent : « On est des fils de bourgeois et ça va ». Et voilà que tout cela va être dévoilé à la France entière. J’estime que c’est du ressort de ma vie privée. Je travaille, madame, depuis que j’ai 14 ans et demi, voyez-vous. Et il faut tout dire », a-t-il déclaré.
Le garde des sceaux de la présidence rajoute : « Pourquoi n’envisagerait-on pas de publier le salaire de journalistes du service public. Pourquoi pas de ceux qui ont des responsabilités à la Haute Autorité ? Voilà, je pense que c’est quelque chose de populiste. Alors j’ai dit très clairement que j’avais encore une liberté de pensée. Je vous le démontre, en même temps je me soumettrai aux obligations qui sont les miennes ».
Pour finir Eric Dupond-Moretti avait bien précisé qu’il n’aime pas la transparence. Et il pense que l’on vit dans une époque où le secret professionnel devient suspect.
13 septembre 2020