Chaque année l’équivalent de la ville de Quimper est exterminée par les erreurs médicales. Si on ajoute à ça les maladies nosocomiales on devrait s’autoriser à penser que c’est une priorité nationale d’autant qu’elle n’oblige à aucun investissement supplémentaire sinon de l’information et de l’enseignement. Malgré ce chiffre effrayant, la ministre actuelle de la santé, Agnès Buzyn, salariée de Big Pharma, n’a rien trouvé de mieux que d’imposer 11 vaccins aux Français malgré la défiance populaire et les effets secondaires criminels de ces injections de masse !
Les médecins doivent désormais déclarer les « événements graves ». Mais les chiffres, que nous révélons à l’occasion de la Semaine de la sécurité des patients, sont minimisés.
Erreur de dosage, membre opéré à la place d’un autre, confusion d’identité… Va-t-on vers plus de transparence sur le nombre d’erreurs médicales en France ? Depuis mars, les professionnels de santé ont l’obligation de déclarer « tout événement grave indésirable associé aux soins ». En huit mois — et c’est un chiffre que nous révélons à l’occasion de la Semaine de la sécurité des patients organisée par le ministère de la Santé — seulement 1 153 signalements ont été effectués sur le portail dédié.
Un premier pas. Mais on est loin, très loin, de l’estimation avancée par le Lien, une association de conseil aux victimes qui fait état de 60 000 décès par an en France et demande des statistiques précises afin de briser l’omerta.
Car 60 000, c’est vingt fois plus que le nombre de morts sur la route ! Pourtant ce chiffre n’étonne pas vraiment Sadek Beloucif, président du Syndicat national des médecins et chirurgiens des hôpitaux publics (Snam-HP). « Une étude américaine de 2016 estimait le nombre de morts liées aux erreurs médicales à 251 000 par an aux Etats-Unis. Si on extrapole, il y en aurait au moins 51 000 en France. La plupart dues à un manque de communication. »
Ne plus subir sans rien direLe ministère de la Santé, lui, préfère, ne pas se prononcer sur ces estimations : « Il n’existe pas de données sur le sujet », nous rétorque-t-on, tout en reconnaissant que le nombre de 1 153 signalements ne « concorde pas avec les chiffres de l’enquête Eneis ». Cette dernière évaluait, en 2009, le nombre « d’événements indésirables graves » entre 250 000 et 450 000 par an dans les hôpitaux et cliniques françaises. « On va la réactualiser pour avoir des chiffres qualifiés d’ici 2019. Pour la première fois, les maisons de retraites seront prises en compte », promet le ministère, qui veut aussi que le patient devienne davantage acteur…