Ce n’est plus le grand casse du siècle, avec ses 10 millions d’exemplaires vendus, on en est à 10 fois moins. Il faut dire que même les politiques ont critiqué la dernière une de ce torchon pour dégénérés. Est-ce parce qu’ils insultaient encore une fois le dieu des religions monothéistes ou bien parce qu’ils insultaient GADLU, le démiurge de la secte maçonnique, dont la tête sur la caricature arborait en guise de coiffure, une belle pyramide à l’œil d’Horus ! On comprend mal ces réserves émises par ces politiques qui étaient si prompts à caricaturer le prophète, sans aucune limite, il y a si peu !
Pour finir sur ce torchon à scatophiles décérébrés, il faut dire que ce n’est pas le terrorisme qui tuera définitivement Charlie mais le fric, car les bisbilles internes dues aux partages des recettes à coups de millions d’euros ont fait exploser la rédaction et ont causé le départ de plusieurs historiques. Il faut savoir que cette serpillière appartient à Riss (70 %) et Éric Portheault (30 %) qui en empochent les dividendes. Ainsi, quand le journal veut faire scandale c’est pour vendre et faire du fric. Il faut toujours se méfier des philosophes millionnaires, il n’y rien à en tirer. C’est un comble pour un journal dit de gauche, anarchiste, qui devrait n’en avoir que faire du fric…
La caricature en Une et l’éditorial du prochain numéro de Charlie Hebdo ont suscité de nombreuses réactions, notamment chez les politiques et les responsables religieux.
Être ou ne pas être Charlie ? Près d’un an après les attentats puis les manifestations de soutien à l’hebdomadaire satirique autour du slogan « Je suis Charlie », le numéro spécial de Charlie Hebdo qui paraîtra mercredi 6 janvier fait grincer des dents. Pour la caricature qui figure à la Une sous le titre « 1 an après, l’assassin court toujours », le dessinateur Riss a représenté un Dieu barbu tâché de sang, fusil d’assaut dans le dos. Dans son éditorial, celui qui est également directeur de la publication du journal explique vouloir défendre la laïcité et dénoncer “les fanatiques religieux abrutis par le Coran” et les “culs-bénits venus d’autres religions”.
Des responsables religieux indignés
Parmi les premiers à faire part de leur désapprobation face à ce qu’ils considèrent comme une “provocation”, figurent plusieurs responsables religieux. Le président du Conseil français du culte musulman Anouar Kbibech s’est dit “blessé”. Au Parisien , il explique que “cette caricature vise l’ensemble des croyants des différentes religions. Globalement, nous avons besoin de signes d’apaisement, de concorde. Manifestement, elle n’y contribue pas au moment où l’on a besoin de se retrouver côte à côte.” Sur BFMTV , Abdallah Zekri, président de l’Observatoire contre l’Islamophobie, estime que “c’est quand même très violent et très insultant à l’égard des religions.”
La conférence des évêques de France a également réagi sur son compte Twitter, ainsi que plusieurs responsables catholiques :
#CharlieHebdo La CEF ne commente pas ce qui ne cherche qu’à provoquer. Est-ce de ce genre de polémique dont la France a besoin ?
— Eglise Catholique (@Eglisecatho) 4 Janvier 2016
8 jours après Noël où on fête un Dieu désarmé pacifique couché dans la paille #CharlieHebdo insulte salit & dénigre pic.twitter.com/WFcOC1A7kR
— Abbé Pierre Amar ن (@abbeamar) 3 Janvier 2016
Pardonnez-moi mais chez #CharlieHebdo, il n’y a pas de message : que de la méchanceté gratuite, bête… et mortifère https://t.co/0SuH3nfBpA
— AbbéGaëtan de Bodard (@abbegaetan) 4 Janvier 2016
Le débat s’invite chez les politiques
A la suite des attentats du 7 janvier 2015 qui avaient entraîné la mort de plusieurs collaborateurs de Charlie Hebdo dont les dessinateurs Charb et Cabu, la classe politique était soudée pour soutenir l’hebdomadaire. Cette fois-ci, certains dirigeants ont élevé la voix pour signifier leur désapprobation. Invité d’Europe 1 ce mardi matin , le maire de Bordeaux (Les Républicains) Alain Juppé a confié : “Je me suis senti Charlie. Ma solidarité a été profonde et sincère. Mais quand j’ouvre ‘Charlie Hebdo’ je ne suis pas toujours Charlie.” Évoquant la Une polémique, il a ajouté : “elle ne me fait pas rire.”
A droite également, Isabelle Balkany s’est fendu d’un tweet “Je ne suis plus Charlie…”, tandis que le député Benoist Apparu (LR) a tenu à rappeler que la caricature correspond à “l‘ADN de Charlie Hebdo”. Le gouvernement, par la voix du secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement, a souligné que cet éditorial “n’engage en rien la République ni la laïcité.”Charlie Hebdo” n’est pas un journal officiel !” a expliqué Jean-Marie le Guen sur iTélé .
A la veille du triste anniversaire des attentats de janvier 2015, ce numéro spécial de l’hebdomadaire satirique ravive les polémiques et brise le soutien unanime de la classe politique. Composé en parti de dessins des caricaturistes disparus, il sera exceptionnellement imprimé à 1 million d’exemplaires. L’équipe du journal espère que les lecteurs seront à nouveau au rendez-vous, comme pour le “numéro des survivants” du 14 janvier 2015, qui s’était écoulé à 8 millions d’exemplaires.
Nicolas Berrod