Cette réalité devrait faire réfléchir les gouvernants mais vu leur degré de stupidité et leur incapacité à saisir quoi que ce soit, ils ne le feront pas. Il faut mettre fin à ce racket fiscal déguisé qui n’a que trop duré.
Quelque 1500 radars automatiques auraient été vandalisés, et 250 autres, purement et simplement détruits, depuis le 17 novembre, selon Europe 1.
Carbonisés, bâchés, repeints ou tagués… Depuis le premier jour de mobilisation des Gilets jaunes, le 17 novembre, la moitié du parc de radars en France aurait été mise hors service, selon les informations d’Europe 1. Dans certains départements ruraux, la quasi-totalité des appareils aurait été touchée.
Selon les chiffres de la radio, 250 radars auraient été purement détruits (incendiés pour la plupart). En outre, quelque 1500 actes de vandalisme auraient été recensés, sur l’ensemble du territoire. En tout, la France compte 3200 radars de vitesse.
La facture de ces dégradations et du manque à gagner (puisque ces radars, rendus inopérants, ne peuvent pas verbaliser) se chiffrerait déjà, selon la radio, en millions d’euros.Jusqu’à 7 ans d’emprisonnement
S’attaquer à un radar revient à s’attaquer à un bien public, selon les articles 322-1, 322-2 et suivants du Code pénal. Ainsi, « bâcher » un radar peut valoir une condamnation à une amende pouvant s’élever à 15 000 euros, et à des travaux d’intérêt général.
La dégradation d’un radar peut être condamnée à une peine de deux ans de prison et à payer une amende de 30 000 euros. En cas de destruction, l’auteur peut écoper de cinq ans de prison et d’une amende de 75 000 euros. La peine peut être aggravée, si les auteurs ont agi en groupe, ou le visage dissimulé : ils encourent, dans ce cas, jusqu’à sept ans d’emprisonnement, et 100 000 euros d’amende.
Le Parisien