Il faut croire que les Indiens sont beaucoup plus respectueux des libertés individuelles lorsqu’il est question d’injecter dans le corps des citoyens des substances chimiques qui, souvent, sont dangereuses pour la santé comme l’hydroxyde d’aluminium ou le mercure. Bien sûr, nos champions hexagonaux de la politique vont nous expliquer qu’ils sont beaucoup plus intelligents que les Indiens et que ces derniers vivent dans un pays émergent voire arriéré …
La Cour a estimé que la vaccination ne pouvait être administrée qu’avec le consentement éclairé des parents ou des tuteurs.
L’ordonnance a été adoptée dans une pétition déposée par six enfants par l’intermédiaire de leurs parents, contestant l’instruction donnée par le gouvernement de Delhi le 19 décembre à toutes les écoles de Delhi et de la région de la capitale de mettre en œuvre obligatoirement le programme de vaccination des enfants de 9 mois à 15 ans, dans leurs locaux à différentes dates à partir du 16 janvier 2019.
Selon les pétitionnaires, les instructions du gouvernement de Delhi sont contraires aux instructions du ministère de la Santé et du Bien-être familial de l’Union, selon lesquelles le vaccin ne serait pas injecté de force aux enfants sans le consentement éclairé des parents.
Le juge Vibhu Bakhru a suspendu les instructions, après avoir jugé, prima facie, sa pertinence dans le cas des requérants. La Cour a estimé que la vaccination ne pouvait être administrée qu’avec le consentement éclairé des parents ou des tuteurs. Il a également enjoint au gouvernement de diffuser des annonces par divers moyens, y compris les quotidiens nationaux, expliquant le vaccin et ses avantages, afin de permettre aux personnes de donner leur consentement en connaissance de cause. L’affaire a été postée le 21 janvier.
L’avocat des requérants, Abhinav Mukherjee, a fait valoir que la vaccination forcée sans consentement éclairé violait « l’autonomie corporelle » et la « confidentialité des informations », qui sont considérées comme des facettes du droit fondamental à la vie privée en vertu de l’article 21 de la Constitution indienne, conformément à la décision du CS Affaire Puttaswamy.
« C’est un principe bien établi que le choix d’un individu, même en cas de traitement médical vital, constitue un élément indissociable de la dignité qui doit être protégé…
Texte en anglais traduit par le site Lelibrepenseur.org