Il est assez curieux d’observer cette manie qu’ont les musulmans à vouloir faire correspondre à tout prix science et religion. C’est une lubie assez ancienne qui a commencé, entre autres, avec le livre célèbre de Maurice Bucaille, La Bible, le Coran et la science, paru il y a bien longtemps et que j’ai lu au début des années 90. D’autres livres existent sur cette même question, comme celui de Sigrid Hunke Le soleil d’Allah brille sur l’Occident ! Le but consiste en fait à faire adapter le spirituel au temporel afin de lui donner — ma foi assez maladroitement — plus de crédit, tant il est évident que le spirituel est infiniment supérieur au temporel et qu’il n’y a pas lieu de ratiociner. Pire encore, certains veulent faire croire que ce sont les penseurs musulmans qui ont introduit les idées des Lumières et jusqu’à l’idée même de démocratie en Occident, via l’Andalousie musulmane. D’autres évoquent le diwan de Rabat-Salé qui serait la première démocratie moderne…
Dans cette vidéo, le professeur de droite essaie de faire correspondre la théorie darwinienne de l’évolution des espèces, avec le Coran, comme un enfant de deux ans qui s’échinerait à faire correspondre deux pièces désaccordées d’un puzzle, alors que la lecture d’un seul verset coranique, je dis bien un seul, — car nul besoin d’être un grand érudit — devrait suffire à lui faire gagner raison. Malgré cela, ce malheureux tombé dans la marmite de la modernité, avalant du coup sa soupe de mensonges et de tromperies, n’arrive pas à comprendre. Il est hermétique à toute argumentation théologique. Quant à la démonstration scientifique qui annihile totalement cette théorie stupide, sans queue ni tête, voire débile, il me semble inutile de perdre son temps à l’exposer ici ; je renvoie le lecteur au dernier chapitre de La faillite du monde moderne. Il y a bien trop d’incohérences, de preuves physiques, de mensonges et de manipulations pour prendre cette théorie au sérieux. Rappelons néanmoins que le mythe de l’homme de Piltdown a perduré plus de 40 ans et s’est imposé dans les manuels universitaires, alors qu’il s’agissait d’une grossière manipulation. La théorie de Darwin est à l’anthropologie ce que le vaccin du tétanos est à la médecine ou tout simplement le scandale du Mediator à la Santé. Ce n’est qu’une question de temps avant que les gens ne comprennent l’extraordinaire supercherie politico-religieuse que représente le darwinisme.
Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Il en est toujours ainsi, même si toutes les preuves du monde sont présentées. On en a tous fait la pénible expérience, si bien que pour ma part, j’ai décidé depuis belle heurette, de ne plus perdre mon temps à cette besogne harassante, tant il est finalement question d’autre chose de plus subtil, d’imperceptible au néophyte. L’existence de la proportion dorée, à elle seule, devrait pourtant suffire à prouver l’existence du Seigneur de l’Univers et à faire s’agenouiller 6 milliards d’êtres humains, à la seconde même ; et pourtant !
René Guénon explique parfaitement que la matérialité — ce qu’il appelle le temporel — est subordonnée au spirituel. Lorsque l’on a compris cela, tout rentre dans l’ordre des choses. Un père ou un maître n’a pas à s’expliquer devant le néophyte, il doit lui imposer la discipline, la méthode d’apprentissage, le programme… Cette inversion de la hiérarchie est d’essence purement satanique et témoigne du début de la fin. La science, dont parle le noble Coran dans à peu près 8 % des versets, si ma mémoire est bonne, devrait garder sa place minoritaire. Il reste en effet 92 % d’autre matière qui devrait avoir, ne serait-ce que quantitativement parlant, une plus grande importance. Je ne dis pas que des faits scientifiques extrêmement avancés et précis cités dans le Livre Saint il y a 14 siècles ne puissent en effet troubler le lecteur ! Je dis seulement que cela concourt à conforter le chercheur honnête et sincère, rien d’autre.
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