C’est très curieux le caractère ordurier des SMS de certains, un peu à la mode Soral… En réalité, c’est le vrai visage de ces politiques et autres pseudo intellectuels éduqués ou plus exactement non éduqués, à la sauce soixante-huitarde et dont les résultats se constatent aujourd’hui !
L’épouse du fondateur du FN s’exprime dans Paris-Match sur le conflit au sein de la famille Le Pen.
Elle est des Le Pen que l’on entend rarement dans les médias. Mais lorsqu’elle décide de prendre la parole, Jany Le Pen ne mâche pas ses mots. Dans un entretien à Paris Match, la seconde épouse du fondateur du Front national donne son opinion sur le clan qui se déchire. Pour elle, « Jean-Marie vit sans doute l’épreuve la plus douloureuse de sa vie (…) Jamais je n’aurais pensé que Marine irait si loin, serait si vindicative ». « Aujourd’hui, elle est cadenassée, je n’entends plus son cœur. Il s’est durci », analyse celle qui raconte une Marine Le Pen « si spontanée » à 17 ans.
« Un SMS d’insultes, d’une violence folle, au ton ordurier»
La belle-mère de la patronne du FN raconte les échanges de SMS à la veille du bureau exécutif en août : «A l’aéroport de Nice, j’ai regardé Jean-Marie qui, dans la salle d’attente, ne disait rien.» Après le vol, l’octogénaire regarde son téléphone : « En sortant de l’avion, j’ai lu sa réponse : un SMS d’insultes, d’une violence folle, au ton ordurier. Cette haine ! Elle a des comptes à régler avec son père, à qui elle doit pourtant tout ». Le lendemain de cet échange, Jean-Marie Le Pen était exlu du FN. La fille n’est pas la seule à recevoir une salve d’amabilités, la petite-fille du «menhir» n’est pas épargnée non plus. A son propos, Jany reconnaît : « C’était une adorable petite-fille ». Avant d’assurer : « Elle est douée, extrêmement maligne. C’est elle qui a choisi de rajouter le nom de Le Pen à celui de Maréchal. Jusque-là, elle s’était toujours appelée Marion Maréchal. Comment vouloir le nom et refuser le reste ? » Et d’asséner que la benjamine Le Pen a hérité d’ « une circonscription en or dans le Vaucluse » et de conclure toujours à propos de la jeune députée :« Je ne dis pas que même une chèvre avec un chapeau aurait pu être élue, mais enfin… »
Alain Aboiroux – Le Parisien