Cet article publié par Blanrue sur son site revient sur la genèse de cette vraie-fausse affaire du “détail” qui a coûté assez cher au menhir (1 million de francs !). Il est néanmoins essentiel d’en connaître les dessous que l’auteur de l’ouvrage Jean-marie, Marine et Les juifs rappelle ici opportunément et avec précision.
La défense de Jean-Marie Le Pen.
Le diable est dans les détails. Pour remettre les pendules à l’heure, Jean-Marie Le Pen rappelle aujourd’hui sur son site quelle fut sa ligne de défense en 1987 en citant un article qui ne m’avait pas échappé et dont j’ai fourni des extraits dans Jean-Marie, Marine et les juifs (Oser dire, 2014) :
J’ai longuement expliqué dans mon livre que la fumeuse affaire du “détail” qui coûta cher sur le plan pécuniaire (plus d’un million de FF) et politique au Menhir était le résultat de la contre-offensive des sionistes de gauche qui voulaient à tout prix s’opposer à la montée fulgurante dans les sondages de Le Pen, lequel, en vue de la présidentielle de 1988, était allé rendre visite discrètement, quelque temps plus tôt, aux États-Unis à Edgar Bronfman et au Congrès juif mondial. Un voyage en Israël était prévu, de même qu’une rencontre avec Ariel Sharon, pour que l’alliance fût effective et connue de tous. Les diktats du CRIF, dirigé à l’époque par celui que Libération nommait un “gauchiste”, Théo Klein, en réalité proche du président Mitterrand, eussent été brisés dans l’oeuf. Il fallait saboter la stratégie lepeniste de contournement.
Telle est la véritable histoire de ce vrai-faux scandale monté de toutes pièces par un collaborateur du journal mitterrandiste Globe (j’en donne le nom dans mon livre), financé par Pierre Bergé et dirigé par Georges-Marc Benamou.
N’en déplaise à ses plus acharnés contempteurs ou à ses thuriféraires béats, le fondateur du FN n’a jamais fait en public profession de foi de révisionnisme.
Paul-Éric Blanrue
- Source :
http://blanrue.blogspot.fr/
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