L’expérience maghrébine ou africaine en général montre que l’on sait quand on entre en état d’urgence mais jamais quand on en sort ! En d’autres termes, l’Algérie y est restée quasiment 30 ans ! C’est un genre de Patriot Act à la française avec très peu de possibilités de se défendre face à l’état surpuissant. Les explications ci-dessous démontrent que la société se transforme en dictature sous couvert de protection des populations. Sachant que le seul terrorisme qui existe c’est celui qui est organisé par les états comme l’a démontré l’histoire plus d’une fois, il est aisé de comprendre où veulent en venir nos élites décadentes et criminelles. C’est Fabius qui doit être content, lui qui décrivait Al-Nosra (Al-Qaïda) comme faisant bien le boulot ! Marc-Édouard Nabe aussi doit être super content, ça lui fait de la matière pour son n° 3 de Patience…
En France, l’état d’urgence « confère aux autorités civiles, dans l’aire géographique à laquelle il s’applique, des pouvoirs de police exceptionnels portant sur la réglementation de la circulation et du séjour des personnes, sur la fermeture des lieux ouverts au public et sur la réquisition des armes ».
- les préfets peuvent interdire sous forme de couvre-feu la circulation des personnes ou des véhicules dans les lieux précis et à des heures fixées par arrêté
- les préfets peuvent instituer « des zones de protection ou de sécurité où le séjour des personnes est réglementé », interdire de séjour « toute personne cherchant à entraver, de quelque manière que ce soit, l’action des pouvoirs publics »
- le ministre de l’Intérieur peut assigner à résidence toute personne « dont l’activité s’avère dangereuse pour la sécurité et l’ordre publics »
- le ministre de l’Intérieur ou les préfets peuvent « ordonner la fermeture provisoire des salles de spectacle, débits de boissons et lieux de réunion » et « les réunions de nature à provoquer ou à entretenir le désordre » ainsi qu’ « ordonner la remise des armes de première, quatrième et cinquième catégories ».
- par disposition expresse, le ministre de l’Intérieur et les préfets peuvent ordonner des perquisitions à domicile « de jour et de nuit », prendre « toute mesure pour assurer le contrôle de la presse et de la radio ». Les perquisitions peuvent être faites sans le contrôle d’un juge.
- la juridiction militaire, via un décret d’accompagnement, peut « se saisir de crimes, ainsi que des délits qui leur sont connexes »
- le refus de se soumettre peut être passible d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à deux mois et d’une amende de 3 750 euros, ou les deux.
Source : Wikpedia