Voici une bonne fois pour toutes la preuve que la maçonnerie est l’ennemie de la religion (islamique, chrétienne…) puisque ce franc-maçon dégénéré nous explique que c’est sa secte qui a mis en place la république turque. Nous savons que ceci n’a pas été fait sans des milliers de morts et une barbarie sans nom. Faire passer ce changement pour un simple référendum, aujourd’hui, est tout ce qu’il y a de plus malhonnête et trompeur. D’autant que l’on sait que le sabbataïsme est à la source de ces subversions, je vous laisse donc deviner quelle est l’origine familiale de ce belgo-turc… Bref, le seul objectif de la secte est d’éliminer et détruire la croyance divine du cœur des gens et la remplacer par leurs sornettes lumineuses qui ne sont que les pires ténèbres que nous observons quotidiennement et ressentons au plus profond de nous-mêmes.
[citation source=””]Qui est Chemsi Chéref-Khan ?
Nous avons eu maintes fois l’occasion d’apprécier sa grande connaissance de la diversité du monde musulman, son analyse perspicace du « djihadisme » sous ses différentes formes, et enfin, nous apprécions particulièrement son travail en faveur de l’ « aggiornamento » de l’islam, en faveur de l’émergence d’un islam européen, libéral et humaniste, avec lequel nous pouvons vivre dans le respect mutuel.[/citation]
Le samedi 30 mai prochain, se tiendra à l’ULB un important colloque (ouvert au public) intitulé “Islams, islamismes et Franc-Maçonneries”. http://www.lapenseeetleshommes.be/ Le sous-titre pose plus clairement la question: “Que peuvent l’Équerre et le Compas face aux pétrodollars de l’obscurantisme ?” Vu l’importance des enjeux actuels, Le Peuple a voulu interroger Chemsi Chéref-Khan, humaniste de culture musulmane, concepteur et cheville ouvrière du colloque.
Le Peuple : En annonçant le colloque, vous précisez qu’ il sera “sans doute” votre dernier, avec La Pensée et les Hommes. Cela ne manque pas sinon d’inquiéter, du moins d’intriguer ?
CCK : Depuis la création du mal nommé « Exécutif des Musulmans”, en l’espace d’une douzaine d’années, à travers plusieurs colloques, plus de 150 conférences et de nombreux textes je n’ai eu de cesse de dire dans le cadre de « La Pensée et les Hommes » qu’il fallait remonter au début de l’immigration musulmane pour réussir l’intégration, non seulement des individus, mais surtout du “culte islamique” dont l’absence manifeste d’intégration est devenue un obstacle à l’intégration des nouvelles générations de musulmans nés ici, comme celle des primo-arrivants, en compromettant dangereusement la cohésion sociale. Si, à la suite du prochain colloque, je n’observe pas d’avancées significatives, je devrai me rendre à l’évidence de mon échec. Et, peut-être, considérer que c’est trop tard, que le mal est fait et que le “clash” est inévitable.
Le Peuple : Quel est l’objectif précis du colloque ? Quelles sont vos ambitions ? Pourquoi mêler les franc-maçons à cette démarche ?
CCK : Dès la fin du XVIIIe et pendant tout le XIXe siècle, les loges maçonniques, très tôt implantées en terre d’Islam, ont joué un rôle important dans les tentatives de modernisation du monde musulman, dans l’émancipation des peuples contre les despotismes et l’obscurantisme religieux. Les franc-maçons, parmi lesquels de nombreux musulmans ont été à l’origine de l’apport des sciences et des technologies, du positivisme, de création d’industries, voire d’institutions modernes telles que la “monarchie constitutionnelle” ou les tribunaux civils, par exemple. Très peu de gens savent que les grands intellectuels réformateurs du monde arabo-musulman étaient des franc-maçons. Et enfin, très peu de gens se rendent compte que sans l’action émancipatrice des loges maçonniques, la République laïque de Turquie n’aurait jamais pu voir le jour, à la suite de la débâcle de la théocratie ottomane. Une république laïque en terre d’Islam, c’est suffisamment exceptionnel et important pour être souligné.
Le Peuple : Quel rapport avec ce qui se passe ici, en Belgique, comme ailleurs en Europe ?
CCK : Sans l’action des franc-maçons, en tant que dignes dépositaires de l’héritage des Lumières, l’Europe aurait sans doute difficilement évolué vers la démocratie et ses valeurs, parmi lesquelles, la liberté de conscience. Cette action des franc-maçons a certainement contribué à l’évolution des monothéismes européens vers la sécularisation et vers plus de libéralisme éthique et philosophique.
Le Peuple : Vous attendez que les rapports entre l’islam et ses différentes déclinaisons, d’une part, et la Franc-Maçonnerie avec ses différentes obédiences, d’ autre part, évoluent dans le même sens ?
CCK : C’est mon vœu le plus cher! Or, que constate-t-on ? Alors que tous les francs-maçons considèrent comme légitime, voire indispensable le combat mené contre le dogmatisme des clergés, en particulier contre celui du clergé catholique, et ce au nom de la liberté de conscience et du libre examen, de nos jours, nombreux sont les francs-maçons qui acceptent de s’accommoder de traditions archaïques sacralisées par les théologiens de la charia et du djihad. Au nom du respect de la diversité, voire de la liberté de religion, parfois sans s’en rendre compte, avec de tels archaïsmes, nous faisons de la liberté de religion un véritable “droit à l’obscurantisme”. Je pose la question: “ jusqu’ où peut-on décemment tolérer l’intolérance des autres ?”
Le Peuple : Quelle est la pertinence de distinguer “islam” et “islamisme” ?
CCK : Cette distinction est le fait d’occidentaux qui cherchent à se rassurer en se nourrissant d’illusions. Vu sous cet angle, l’islam serait une simple religion monothéiste, dans la lignée des traditions abrahamiques, tandis que l’islamisme serait une “idéologie politique totalitaire qui instrumentalisme la religion”. Donc, si cette distinction est fondée, il faudrait respecter l’islam, en tant que religion, et combattre l’islamisme en tant qu’idéologie totalitaire. Ce n’est malheureusement pas aussi simple. De nos jours, dans l’immense pluralité de l’islam, la déclinaison la plus répandue sur la planète est le”wahhabisme” qui affirme sans aucune discussion possible que l’islam est “englobant”. Il ne faut pas être un grand érudit pour se rendre compte que l’islam englobant, avec sa charia et son djihad, n’a pas sa place dans notre État de droit, notre démocratie sécularisée. Or, ce qui peut-être pourrait nous sauver, c’est le fait que les “démocrates musulmans”, eux, font aussi cette distinction, en parlant d’ un “islam – religion au sens strict” et de l’ islamisme qu’ils n’hésitent pas à qualifier d’ “islamo – fascisme”.
Le Peuple : Qu’est-ce qu’un “démocrate musulman” ? Les démocrates musulmans sont-ils nombreux? Pourquoi ne les entend-on pas ?
CCK : Ce qui est sûr, c’est qu’une “démocratie musulmane”, en tant que mouvement structuré, organisé, avec une doctrine politique clairement débattue et définie, n’existe nulle part. Tout au plus, on peut parler d’ « ébauches de démocraties ». En revanche, en Europe comme en terre d’islam, il existe bel et bien des musulmans que nous, nous pourrions qualifier sans hésitation de démocrates. Qu’est-ce qu’un démocrate musulman ? C’est quelqu’un qui est d’abord musulman, de culture ou de confession, sans que la distinction nous importe. Cet aspect relève de l’intimité de chacun. En revanche, c’est aussi quelqu’un qui adhère sans réserve à la démocratie et à ses valeurs, même quand celles-ci sont en porte à faux par rapport à des prescrits religieux, un des domaines les plus sensibles étant celui de l’égalité de droit entre les hommes et les femmes, mais aussi, par exemple, celui de la “liberté de conscience”. Il est difficile de dire s’ils sont nombreux. Et si on ne les entend pas, s’ils ne sont pas nombreux à participer aux débats publics, c’est d’abord parce que les médias comme les politiques leur donnent rarement la parole. Et quand il leur arrive de s’exprimer publiquement, quand ils affirment comment ils “concilient leur islamité avec leur citoyenneté dans un Etat de droit”, ils sont montrés du doigt et critiqués, voire menacés ou persécutés, car considérés par les plus fanatiques et les plus obscurantistes comme étant des “mauvais musulmans”, voire des traîtres, des apostats.
C’est ici que je m’adresse, non seulement à tous les francs-maçons, de toutes obédiences, mais aussi à tous les citoyens démocrates, pour qu’ils se déclarent solidaires des démocrates musulmans, pour les aider à promouvoir dans nos pays un islam compatible avec les valeurs de nos sociétés. L’ambition du colloque est donc clairement de lancer un “Mouvement citoyen de Solidarité avec les Démocrates musulmans, pour un Islam compatible avec nos Valeurs”. Un islam libéral et humaniste, éthique et spirituel, débarrassé des théologiens de la charia et du djihad venus de l’étranger et soutenus à coup de milliards de pétrodollars. Et enfin, si nous avons choisi de nous adresser aux citoyens, et en ce qui me concerne plus personnellement, à mes frères et sœurs francs-maçons, c’est parce que nos dirigeants politiques, parmi lesquels parfois des francs-maçons, n’ont soit pas été à la hauteur de ce que nous étions en droit d’attendre d’eux, pour le respect et le partage de nos valeurs, soit, alors pour des raisons bassement électoralistes, ils se sont prêtés à des pratiques communautaristes, indignes de leur qualité de maçons.
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Le Parti Populaire aux côtés des démocrates, quelle que soit leur confession
Il est difficile de prédire si la franc-maçonnerie parviendra à inoculer avec la même efficacité ce vaccin contre l’intégrisme religieux au sein du monde musulman qui avait en son temps si bien limité les dérives d’une église catholique qui jusqu’au milieu du XXe siècle s’immisçait encore de façon très intrusive dans le processus législatif. Cependant, le contexte n’est pas le même. On ne peut pas mettre de côté le formidable apport de la Réforme qui a imposé à l’ensemble de la chrétienté une salutaire réflexion… parfois, et même souvent, dans le sang. Il difficile d’imaginer ce qu’aurait été l’héritage de la franc-maçonnerie sans ce travail préalable qui s’est étalé sur plusieurs siècles. Aujourd’hui, le sens de l’histoire semble faire la part belle aux radicalismes, aux obscurantismes et aux barbares qui les portent. L’esprit des Lumières, lorsqu’il est dévoyé, s’apparente trop souvent à un acharnement qui vise de façon sélective certains éléments symboliques de la religion tout en omettant de s’attaquer aux atteintes réelles aux droits de l’Homme. Sous couvert d’humanisme, le relativisme culturel permet à certains de défendre tout, et son contraire.
Si le rôle de la franc-maçonnerie dans l’avènement d’une « démocratie musulmane » serait plus que bienvenu, il faut avant tout reconnaître que l’islam est un sujet sécant qui la divise. Si elle veut jouer un rôle, il lui appartient de mettre de l’ordre dans ses rangs.
L’ironie du sort veut que l’on puisse en dire autant du Vatican. En effet, grâce à un usage abusif de la langue de bois, le pape peut clamer son plus grand attachement à l’œcuménisme et aux bonnes relations avec l’islam tout en se déclarant défenseur des minorités chrétiennes d’Orient physiquement menacées de disparition. Le tout, sans y déceler la moindre contradiction… Pas plus que Joëlle Milquet, dont la formation démocrate chrétienne a fait entrer dans un parlement la première députée voilée d’Europe, une proche d’Erdogan. Faut-il préciser que sans cet attrape-voix destiné à écumer le vote communautaire turc à Bruxelles, le CDH serait proche d’un état de mort clinique…
Notre société de part en part, que ce soit à gauche ou à droite, que ce soit dans le champ des religions ou celui de la laïcité, se fissure sur la question de l’islam. Le Parti Populaire s’engage fermement aux côtés des forces démocratiques issues de l’ensemble du spectre de la société civile pour défendre les valeurs fondamentales qui caractérisent notre société. Cette démarche citoyenne essentielle à la survie de notre modèle sociétal implique une réflexion approfondie sur les principes fondamentaux qui le régissent, et surtout sur leur dévoiement qui conduit certains à cautionner le pire. « Qui veut faire l’ange fait la bête » disait Pascal. On ne peut que le rappeler à des bourgmestres comme Philippe Moureaux ou Claude Desama dont l’appartenance à la maçonnerie laisse peu de doutes et qui ont activement œuvré à transformer leurs communes respectives, Molenbeek et Verviers, en bases arrière de l’État islamique.
T.H.