Peu de journalistes, peu de politiques pour parler de ces suicides et de ces vies détruites par l’usure des banksters et la ruine systémique des personnes âgées (mais pas que). La pression fiscale grandissante, avec la baisse concomitante des retraites, ne peut qu’aggraver ces situations déjà catastrophiques mais silencieuses. Pas de déclarations chocs, pas de duplex en direct d’Uchacq-et-Parentis, pas de plateaux télés avec des experts en bla-bla… rien de cela pour ce vieux couple. Quelle belle bande de faux humanistes.
Ils ont préféré mettre fin à leurs jours plutôt que d’avouer à leurs proches leur surendettement. Un couple de 73 et 69 ans a mis fin à ses jours le 30 décembre dernier à Uchacq-et-Parentis, dans les Landes, alors que sa maison venait d’être vendue aux enchères, rapporte France Bleu, mardi 12 janvier.
C’est le fils des nouveaux propriétaires qui a fait la terrible découverte. Alors qu’il venait déposer les premières affaires de ses parents, il a remarqué que la porte d’entrée était ouverte, et a vu les deux corps. Pour mettre fin à ses jours, le couple avait avalé une dose mortelle de médicaments avant de se trancher les veines.
Une dette de 71 000 euros
La femme, remariée, avait trois filles d’une précédente union, l’homme avait un fils. Mais personne dans leur famille ou dans le village n’était au courant de leurs difficultés financières. Ils avaient caché une dette de 71 000 euros. C’est l’établissement financier qui avait mis la maison aux enchères pour éponger cette dette.
Leurs enfants réclament aujourd’hui une autopsie, même si la mort par suicide a été confirmée par les analyses toxicologiques. Ils veulent comprendre pourquoi leurs parents sont morts sans avoir jamais parlé de leurs difficultés.
Francetv info