Le trio diabolique Saoudie maudite/Émirats/Égypte sont les pires ennemis des musulmans car ils sont les alliés de Tel-Aviv. Ce sont des fauteurs de guerre qui travaillent pour les intérêts de Sion et de Washington. Il faut se méfier de ce trio comme de la peste, car il n’hésitera pas une seconde à s’ingérer dans les affaires algériennes ; c’est d’ailleurs déjà le cas. Pour ces crapules, les peuples musulmans ne méritent que des dictatures violentes, car « ils ne seraient pas assez civilisés ».
Depuis quelques semaines, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte sont pointés du doigt par de nombreuses voix pour leur soutien affiché à la junte militaire ayant pris le pouvoir au Soudan suite à la destitution du président Omar el-Bechir.
Une crise politique majeure frappe le Soudan depuis le mois de décembre, lorsqu’un vaste mouvement de contestation populaire s’est formé contre le règne du président soudanais Omar el-Bechir, en poste depuis 1989.
La violente répression du mouvement a fait des dizaines de morts et des centaines de blessés parmi les manifestants, ainsi que des centaines d’emprisonnements. L’armée a fini par destituer le président el-Bechir le 11 avril dernier.
Incarcéré depuis le 16 avril, le désormais ex-président a été remplacé à la tête de l’État soudanais par un Conseil militaire de transition présidé par Abdel Fattah al-Burhan. Un état de fait rejeté par la population soudanaise qui a continué de protester pour demander un transfert immédiat du pouvoir à une autorité civile.Véhicules militaires émiratis à Khartoum
Ce Conseil militaire de transition est soutenu par l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l’Égypte. Le journal britannique The Guardian explique que ces trois pays agissent de concert pour contrecarrer les aspirations démocratiques du mouvement de réforme au Soudan.
« Les trois pays ont tenté de consolider le régime d’Omar el-Bechir et, depuis qu’il a été renversé en avril par des manifestations populaires, ils ont conspiré pour fomenter une contre-révolution », affirme The Guardian.
« Après des semaines d’optimisme débridé à la suite de l’éviction d’el-Bechir en avril, le Soudan est sur le point de connaître un effondrement total », alerte de son côté le magazine américain Foreign Policy.
« L’influence de l’Arabie saoudite, l’Égypte et les Émirats arabes unis est indéniable. Les véhicules militaires fabriqués par les Emirats ont été identifiés dans les rues de Khartoum. L’Arabie saoudite et les EAU ont promis une aide de trois milliards de dollars au Soudan », indique le magazine américain, qui déplore que « les pays arabes fomentent le chaos tandis que les États-Unis gardent les bras croisés ».Attentisme américain
L’attentisme américain est d’ailleurs également critiqué par plusieurs observateurs. Le média américain Bloomberg a ainsi appelé les États-Unis à « ne pas laisser les Saoudiens ruiner le moment démocratique que vit le Soudan ».
« Les Saoudiens, les Émiratis et les Égyptiens ont intérêt à empêcher une transition démocratique au Soudan – de peur que leur propre peuple apprenne qu’une démocratie arabe est possible », affirme Bloomberg. « Si les États-Unis veulent que leurs alliés changent de comportement, ils doivent prendre les choses en main », préconise le média.
« Avec l’absence des États-Unis, les États du Golfe remplissent le vide », souligne Foreign Policy qui cite un responsable américain. « C’est eux qui gèrent totalement le spectacle », affirme-t-il.
« Donald Trump semble content de laisser ses alliés autocratiques saoudiens et émiratis prendre le contrôle de la situation », affirme de son côté The Guardian, ajoutant que « des considérations similaires orientent les attitudes américaines vis-à-vis du conflit en Libye, où Trump a favorisé le choix par les Arabes du Golfe d’un dirigeant « fort » par rapport au gouvernement soutenu par l’ONU ».
« Les déclarations bien formulées et les tweets acerbes de responsables américains et européens ne suffisent pas. Il est temps que le président et son cabinet utilisent les vastes moyens dont disposent les États-Unis et leurs alliés pour isoler la junte qui étrangle la démocratie soudanaise dans son berceau », soutient Bloomberg.« La révolution soudanaise se bat contre quatre gouvernements »
The Guardian apporte par ailleurs un autre élément expliquant le…
9 juin 2019