Apparemment la procureure de Paris n’a pas encore compris que le plus haut sommet de l’État, le gouvernement, est infiltré par la CIA et que c’est Washington qui contrôle la France. Que le toit de l’ambassade des États-Unis à Paris, situé entre Matignon et l’Élysée, n’est rien d’autre qu’une centrale d’écoute et d’espionnage ultramoderne ! Que McKinsey dirige la France depuis des années en dictant les politiques publiques économiques… Du coup, venir nous parler de quelques guignols trafiquants de drogue ou de traite des blanches n’a absolument aucun sens. Le seul système d’évasion fiscale mis en place par la finance apatride, validé par les gouvernements du monde entier, pille depuis des décennies les Trésors publics à coups de milliers de milliards d’euros ! Qui peut nous faire croire que la puissance publique n’a pas la capacité de mettre fin à l’évasion fiscale alors qu’elle a accès à tous nos comptes bancaires et qu’elle interdit aux citoyens un paiement de plus de 1000 € en espèces ?!
De surcroît, même si de temps en temps il y a une arrestation, les peines de prison sont ridicules et de toute façon la peine de mort a été abolie, donc ils n’ont plus peur de rien. En d’autres termes, il n’y a plus de pilote dans l’avion, ou plus exactement l’avion a été piraté par une mafia sans foi ni loi qui se fait passer pour l’ordre qui applique la justice ! La seule affaire de Jeffrey Epstein démontre à quel point les élites mondialistes occidentales sont totalement corrompues, décadentes et dégénérées.
La juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée (Junalco) a pour mission, depuis bientôt trois ans, de s’attaquer aux groupes criminels actifs sur le territoire français, notamment liés au narcotrafic. Cette juridiction spécialisée, placée sous l’égide du parquet de Paris, s’occupe des dossiers les plus complexes, où s’entremêlent aussi bien les affaires de corruption, de blanchiment que de règlements de comptes.
Laure Beccuau, procureure de Paris, détaille pour Le Monde les enjeux actuels de la lutte contre le crime organisé, dont les groupes les plus actifs, souligne-t-elle, sont aujourd’hui « sans limites » en termes de financements, de projection géographique et de recours à la violence.
Au regard des dossiers traités par la Junalco, comment caractérisez-vous les menaces liées à la criminalité organisée en France ?
La lutte contre la haute criminalité organisée est un défi actuel, un défi majeur. Aujourd’hui, le niveau de la menace est tel que l’on détecte des risques de déstabilisation de notre Etat de droit, de notre modèle économique, mais également de nos entreprises, à un niveau stratégique majeur. Au regard des quatre-vingt-six dossiers de la Junalco, on s’aperçoit qu’on est face à des réseaux tentaculaires.
Il suffit de regarder ce qui se passe en Belgique et aux Pays-Bas pour démontrer que les organisations que l’on affronte n’ont aucune limite dans leurs moyens financiers, aucune limite dans leurs frontières ni dans leurs champs d’action (trafics de drogue, d’êtres humains, réseaux de prostitution…) pour peu que les profits se chiffrent en millions d’euros. Ces organisations ne connaissent pas de limite non plus dans leurs propres règles : pour s’imposer, elles ne s’interdisent plus rien. On le constate avec l’émergence de dossiers de règlements de comptes, d’enlèvements, de menaces, où le degré de violence est extrême.
Les Pays-Bas et la Belgique, que vous évoquez, sont régulièrement secoués par de violents règlements de comptes sur fond de trafics de stupéfiants. Pensez-vous que cette situation soit amenée à se reproduire en France ?
Si on n’a pas une réaction suffisante, cette contagion est annoncée. Nous savons que ces groupes ont atteint dorénavant un seuil dans leur présence sur les points d’entrée de la drogue en France. Notamment les ports, qui constituent des points de fragilité extrême. Ces organisations se projettent déjà sur les structures portuaires et aéroportuaires, avec des hommes de main présents sur notre territoire…[…]
Photo d’illustration : Laure Beccuau, procureure de la République de Paris, au tribunal judiciaire de Paris, le 8 novembre 2022.
Propos recueillis par Simon Piel et Thomas Saintourens
18 novembre 2022