Mon Dieu, qu’il est stupide le Menhir. Il a fricoté des années avec le LGBT Philippot, le frère la truelle Chauprade, son frangin Collard,… et toute la clique de dégénérés du FN nouvelle formule et ce n’est que maintenant qu’il comprend l’intérêt de la manœuvre ?!! Quand on dîne avec le diable, il faut se munir d’une longue cuillère dit la sagesse populaire ; il est préférable de ne jamais dîner avec le diable et ne prendre aucun risque dit la sagesse tout court.
Nous proposons donc au Menhir fissuré une séance de rattrapage en regardant la vidéo Félonie Nationale (cf. bas de page) qui va lui apprendre bien des choses sur les membres de son parti (pardon, de son ex-parti). Ce qui est assez ridicule c’est le fait de se faire éjecter avec autant de violence de son parti après y avoir installé confortablement sa propre fille, dont la médiocrité est légendaire pour, en principe, le protéger justement et le garder dans le giron familial. C’est très mal connaître l’ennemi et totalement méconnaître l’histoire.
L’un des vice-présidents du Front national, Florian Philippot, a annoncé ce vendredi que le bureau politique du parti avait décidé de proposer au vote de ses adhérents la suppression des statuts du FN de l’article prévoyant une présidence d’honneur, ce qui retirerait de fait à Jean-Marie Le Pen ce titre.
« Le bureau politique du FN a acté tout à l’heure par un vote la suppression de l’article 11 bis sur la présidence d’honneur du Front national », a annoncé Florian Philippot sur BFMTV.
Cette décision devra être entérinée par les militants au cours d’un congrès par correspondance. «Les courriers vont partir vers les adhérents, dès les jours qui viennent. Tout sera prêt ce soir, les courriers pourront partir, et nous aurons le résultat définitif avant le 10 juillet», a ajouté celui qui est considéré comme le numéro deux du parti d’extrême droite.
Les frontistes voteront de manière globale sur l’ensemble de la réforme des statuts et non sur cette question spécifique de la présidence d’honneur, comme le souhaite Jean-Marie Le Pen, qui devrait donc perdre son titre de président d’honneur qu’il détenait depuis 2011 et qui le rendait membre de droit de toutes les instances du parti.
Front national: la passe d’armes se poursuit… by BFMTV
«La crise pour nous c’est du passé»
Dans son journal de bord filmé, diffusé sur son blog, Jean-Marie Le Pen dénonce les modalités de ce congrès : « Une opération postale dans laquelle je dénonce à l’avance la technique qui va consister à faire répondre par un seul oui et un seul non à cinq questions différentes, ce qui est un amalgame scandaleux. »
D’après Florian Philippot, « la page est tournée depuis très longtemps pour les électeurs, sympathisants et adhérents du FN. La crise pour nous c’est du passé ». Et d’asséner: « Par ses propos extrêmement injurieux, insultants, excessifs, Jean-Marie Le Pen s’est de toute façon de lui-même disqualifié. »
Craint-il la procédure judiciaire intentée par Jean-Marie Le Pen à Nanterre, dont le résultat sera annoncé le 2 juillet ? « L’objectif est fixé, de toute façon il ira à son terme. Que ça se passe avec trois jours de retard ou d’avance, ça n’a pas d’importance », a déclaré l’eurodéputé. Quant à la réforme des statuts du FN, « c’est juridiquement bordé, tout a été fait dans les règles de l’art, c’est très démocratique », a-t-il affirmé.D’autres changements internes
« On a acté cet après-midi et ce matin plusieurs modifications des statuts pour une plus grande démocratie interne, notamment une procédure de référendum interne à l’initiative du président du Front, pour consulter les adhérents (…) », a indiqué Florian Philippot. « On a aussi élargi le parrainage des candidats à la présidence du Front national, ce qui va rénover la compétition démocratique à l’intérieur du Front national pour la présidence du mouvement, on a décidé également de mieux prendre en compte la place des élus et des élus locaux, plus nombreux qu’auparavant, par la création d’un conseil national élargi », s’est félicité ce proche de Marine Le Pen.De son côté, l’eurodéputé Bruno Gollnisch, proche de Jean-Marie Le Pen, a assuré ce vendredi qu’il voterait contre la réforme des statuts car elle prévoit la suppression de la présidence d’honneur du vieux leader. « Si chaque disposition était mise au vote séparément, il était certain que j’eusse voté dès demain » toutes les autres réformes, a-t-il déclaré. Bruno Gollnisch a salué « un toilettage des statuts pas dépourvu d’intérêt », mais qui pour lui est « destiné à faire avaler la pilule de la suppression de la présidence d’honneur ». « Avec un vote bloqué sans proposition contraire pour les adhérents, je fais toute réserve sur la procédure suivie », a-t-il estimé.