Il est tout de même logique et important de demander à la personne concernée quel est son choix et ne pas le faire à sa place ! Cette décision du Comité d’éthique est saine et raisonnable, malheureusement l’hystérie de certains lobbys va certainement et très vite crier à la discrimination…
Ce terme, qui recouvre des situations très différentes, désigne les personnes qui présentent des caractéristiques anatomiques, chromosomiques ou hormonales ne relevant pas strictement du sexe masculin ou féminin.
Les opérations précoces sur des enfants dont le sexe à la naissance est difficile à déterminer sont à éviter « sauf urgence ou situation particulière », recommande mercredi 27 novembre le Comité consultatif national d’éthique (CCNE). Le CCNE juge préférable d’attendre que la personne concernée puisse être associée au « choix thérapeutique ». Tous les actes médicaux sur des personnes « ayant des variations du développement sexuel » doivent « répondre à une nécessité médicale » et faire l’objet d’une « information claire, loyale et compréhensible », précise le Comité dans un avis sur ce sujet sensible, qui oppose professionnels de santé et associations de personnes intersexes.
Ce terme, qui recouvre des situations très différentes, désigne les personnes qui présentent des caractéristiques anatomiques, chromosomiques ou hormonales ne relevant pas strictement du sexe masculin ou féminin. Ce phénomène concerne 0,05% à 1,7% des naissances, selon les estimations et selon les critères retenus.« Repousser » les interventions, sauf urgence
Souvent mal connues, les variations du développement sexuel sont depuis quelques années mises en lumière par les associations. Elles alertent sur les séquelles physiques et psychologiques liées aux interventions chirurgicales précoces et refusent la « médicalisation » de ces situations. Les professionnels de santé mettent eux souvent en avant la nécessité pour la construction de l’enfant d’être rattaché le plus tôt possible au sexe masculin ou féminin et l’intérêt d’opérer le plus précocement possible du fait de la plus grande plasticité des tissus.
Le comité constate toutefois l’absence de protocoles de soins unanimement partagés par le corps médical ainsi que le manque de données pour évaluer ces interventions irréversibles sur de jeunes enfants, pour lesquels il est difficile de recueillir le consentement. Aussi, il estime que la décision d’intervenir doit « être repoussée », sauf urgence médicale, dans les cas où les caractéristiques sexuelles du nouveau-né…
Photo d’illustration : une personne lit une brochure sur les personnes intersexes dans les locaux de l’Association nationale transgenre, à Nancy, le 18 mai 2017. (MAXPPP)
France Télévisions27 novembre 2019