Nous avons tous entendu parler (et continuons d’entendre parler) d’Alain Soral. Ce monsieur aux motivations obscures qui s’érige souvent en dissident et défenseur des opprimés. Seulement voilà, à plusieurs reprises, force a été de constater qu’il n’était pas celui qu’il prétendait être, ni pour ses prises de positions concernant les descendants d’immigrés, ni même en tant qu’intellectuel.
Soral le boxeur, Soral l’académicien, Soral le philosophe… tous des personnages purement inventés dans le but de prospérer dans le star-système. Salim Laïbi, auteur de Le Mythomane, a réalisé ce long travail d’enquête pour nous livrer de sordides vérités sur ce supposé Robin des Bois des temps modernes.
Entretien.
« Il a perdu absolument toute crédibilité au niveau des masses africaines et maghrébines »
Avez-vous rencontré des difficultés particulières pour la publication ?
Pas du tout, puisque le livre est édité par notre propre maison d’édition née en 2012, les éditions Fiat Lux. C’est un genre de samizdat qui nous permet justement de ne jamais avoir ce genre de soucis. C’est ce qui explique que beaucoup d’auteurs se sont rapprochés de nous, après avoir découvert Fiat Lux la maison d’édition sans contraintes. Au delà d’un simple slogan commercial, il s’agit là d’une devise dont nous avons fait notre leitmotiv.
Avez-vous déjà eu des retours dans le monde des médias ? De la part d’Alain Soral ou de ses proches ?
Effectivement, nous avons eu des retours des médias communautaires africains, mais très peu des médias mainstreams auxquels de toute manière je ne réponds jamais par principe. Cela ne devrait pas les empêcher d’effectuer un travail d’information en utilisant les nombreuses casseroles de leur soi-disant ennemi juré Alain Soral, trouvées dans mon livre. Il me paraît de plus en plus clair que tous connaissent son passé sulfureux et ses secrets inavouables et pourtant personne n’en parle. Assurément, les choses se clarifient de plus en plus. Ils savent tous que ce livre est disponible et ont tous vu les vidéos.
Quant à Soral, à la tête de son organisation de malfaiteurs, il multiplie ses intimidations, ses menaces de mort, ses insultes et diffamations en distribuant ses « Points Grosal » avec la vulgarité qui le caractérise. Effectivement, dès que l’on s’oppose à ses dérives, il nous traite de sionistes et d’indics des flics comme il l’a fait avec Mathias Cardet par exemple ! Un dernier témoignage écrit et récent de son ex-bras droit Marc George (traité également d’indic !) a montré que lui seul excellait dans la délation à la police puisqu’il avait donné l’ordre à ce dernier de balancer à la police les activités d’historien de Paul-Éric Blanrue, alors que […]