Blanchi ! Une nouvelle fois Dominique Strauss-Kahn est relaxé par la Justice. Poursuivi pour proxénétisme aggravé en bande organisée dans l’affaire du Carlton à la suite d’une enquête où les faits étaient accablants, l’ex-époux d’Anne Sinclair a été relaxé le 12 juin par le tribunal correctionnel de Lille qui a suivi les réquisitions du Parquet. Treize personnes sur quatorze ont été relaxées dans ce dossier sordide dont un propriétaire de maisons closes en Belgique surnommé Dodo La Saumure. Il était reproché à DSK d’avoir participé à des parties fines avec des prostituées organisées par des amis à Lille, en Belgique et à Washington, où siège le FMI. S’il a été relaxé, c’est, affirme-t-on, parce que la preuve n’a pas pu être apportée qu’il savait qu’il s’agissait de prostituées. Ce n’est pas lui en effet qui réglait la note. Les sommes étaient versées par des entrepreneurs qui organisaient pour lui ces orgies. Or si ces chefs d’entreprise organisaient de telles soirées, payées par leurs société en les maquillant pudiquement sous la catégorie « frais de représentation » et « démarchage de clients », c’est soit qu’ils en espéraient un retour en termes de contrats, DSK étant alors directeur général du FMI, ce qui est une tentative de corruption d’une personne investie de la puissance publique, soit qu’ils procédaient à un détournement de bien social en usant des fonds de leur entreprise de manière illicite. Mais, comme le note Boulevard Voltaire, « s’il s’agit bien d’une prise illégale d’intérêts, ils doivent être poursuivis pour corruption, et M. Strauss-Kahn également pour avoir accepté ces “pots-de-vin” en nature, si je puis dire. Ils ne nous a pas échappé qu’ils n’ont été accusés ni de l’un ni de l’autre. Dans les pointilleuses démocraties nord-européennes, cet aspect aurait sans doute été au premier plan des poursuites judiciaires. Le fait que ces corruptions actives et passives aient été exclues des griefs et des débats, avec la participation, donc, de la justice et de la presse, pourrait nous faire entrevoir — au risque du vertige — la collusion juridico-politico-médiatique et la probité qui semblent régner dans notre pays. »
Cette relaxe est d’autant plus choquante que DSK s’est comporté de manière particulièrement brutale dans ces soirées. Des prostituées qui, dans leurs activités doivent pourtant en voir des vertes et des pas mûres, ont ainsi évoqué avec horreur des séances d’“abattage”, ou une “boucherie”, preuve de l’extrême violence du pervers qui met ainsi en œuvre sans retenue son idéologie libérale-libertaire qui consiste à considérer l’être humain en général, et la femme en particulier, comme une marchandise, une chose, un objet que l’on peut broyer et torturer à plaisir. Chez DSK il ne s’agit pas seulement d’une sexualité débridée, hors normes. Il y a une volonté satanique de domination, de puissance et de destruction de l’autre. Cela participe de l’inversion du bien et du mal qui est au cœur du frankisme, ce mouvement messianique juif.
Ce n’est pas un hasard si Strauss-Kahn fut le premier dirigeant du Parti socialiste à se prononcer pour l’institution du “mariage” homosexuel. Il s’agit de saper les fondements de la morale traditionnelle, de la civilisation chrétienne, de clamer haut et fort le non serviam, d’être son propre maître, son propre dieu. Tel est le sommet de l’idolâtrie moderne, tel est le cœur de la religion des droits de l’homme sans Dieu et contre Dieu. Cette inversion du bien et du mal suppose de donner libre cours à toutes les pulsions sexuelles et à glorifier ce qui était jusque-là considéré comme de très graves déviances. Cela suppose aussi le règne du mensonge dans tous les domaines. Peu de gens le savent mais à la suite de l’entretien que Jean-Marie Le Pen nous avait accordé le 7 janvier 2005 et où il avait été brièvement question de l’occupation allemande en France, Strauss-Kahn, dans un entretien au Journal du dimanche daté du 16 janvier de la même année, s’était prononcé en faveur de l’inéligibilité à vie des hommes publics condamnés pour révisionnisme car, disait-il sans rire, « il faut défendre l’honneur de la France ». Osé de la part d’un nomade qui ignore jusqu’au sens du mot honneur et qui n’a de dilection que pour l’entité sioniste broyeuse de Palestiniens, ainsi qu’il l’avait dit le 19 septembre 2003 au Monde : « Je me lève chaque matin en me demandant comment je pourrai être utile à Israël […] Je considère que tout Juif dans la diaspora, et donc c’est vrai en France, doit partout où il le peut apporter son aide à Israël. C’est pour ça d’ailleurs qu’il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques. Tout le monde ne pense pas la même chose dans la communauté juive, mais je crois que c’est nécessaire. Car, on ne peut pas à la fois se plaindre qu’un pays comme la France, par exemple, ait dans le passé et peut-être encore aujourd’hui, une politique par trop pro-arabe et ne pas essayer de l’infléchir par des individus qui pensent différemment en leur permettant de prendre le plus grand nombre de responsabilités. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, au travers de l’ensemble de mes actions, j’essaie de faire en sorte que ma modeste pierre soit apportée à la construction de la terre d’Israël. »
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