Même les sauvages sanguinaires de Yankees ont déclassifié leurs archives et pourtant elles sont sanglantes et inimaginables de violence. Du coup, si l’entité sioniste scélérate a décidé de ne pas rendre accessibles ses archives, c’est qu’ils sont allés encore plus loin que leurs amis yankees dans la sauvagerie, et ça c’est vraiment effrayant. Autrement, à vrai dire nous n’apprenons rien de cet article et nous n’allons pas faire durer le suspense encore plus longtemps. Nous savons déjà qu’ils ont kidnappé les propres enfants des juifs yéménites. Nous savons également qu’ils ont irradié les enfants des juifs séfarades. On sait également que ce sont des tueurs d’enfants, des assassins, des empoisonneurs… bref des criminels de la pire espèce.
L’heure de la retraite a sonné pour Yaakov Lazovik, l’archiviste en chef de l’État d’Israël (il n’attend plus pour s’en aller qu’un successeur que le gouvernement tarde à désigner), et tout en préparant ses cartons il a lancé un message alarmant : les archives de l’État, dont les services dépendent du Premier ministre, contiennent des documents « embarrassants » pour le pouvoir et pour cette raison « Israël ne traite pas ses archives d’une manière qui soit digne d’un État démocratique 1 ».
Selon l’archiviste bientôt en retraite, dont Haaretz a rapporté les propos, « la majorité du contenu des archives de l’État est fermée et ne sera jamais ouverte ». Or, il s’agit d’une matière première primordiale pour le travail des historiens. En fait, selon Yaakov Lazovik, la plupart des documents conservés dans les archives ne verront jamais le jour et l’accès au reste sera « soumis des restrictions déraisonnables, sans transparence ni supervision publique ».
Il a affirme encore, dans un rapport tout récent, que sous couvert de préoccupations de « sécurité nationale », l’État dissimule au public des documents qui, pour la plupart, ne sont pas liés à des problèmes de sécurité. Cela inclut des éléments qui pourraient s’avérer embarrassants pour l’État, tels que les violations des droits de l’homme ou qui « ne contribuent pas à l’honneur de l’État ».
« Dans une démocratie, on ne peut cacher l’information simplement parce qu’elle est embarrassante. C’est interdit parce que les représentants élus, fonctionnaires, soldats, diplomates ou espions travaillent au nom et pour le compte des citoyens de l’État, et un devoir démocratique fondamental est de permettre aux citoyens d’exprimer leurs opinions sur ces représentants », écrit Lazovik.
Il ajoute que personne ne sera blessé par la publication de la vérité, même sur les événements passés désagréables dans l’histoire du pays. La société israélienne a, dit-il, survécu, et certains diraient qu’elle est plus forte, à la suite de « l’effondrement du récit officiel de la fuite des Arabes lors de la guerre d’Indépendance, et son remplacement dans les années 1980 par une image plus nuancée », écrit-il.
Les mensonges officiels sur la nakba se sont effondrés
Selon Lazovik, « les Israéliens ont commis des crimes de guerre ». Le service de sécurité du Shin Bet a été impliqué dans le contrôle de l’éducation des citoyens arabes; Israël a traité ses citoyens arabes (et d’autres) d’une manière indigne d’un État démocratique. Si Israël commet des actes qu’un tribunal, ici ou à l’étranger, rejetterait, les citoyens israéliens devraient le savoir et décider s’ils sont d’accord avec cela. La divulgation des faits est une condition nécessaire à une société démocratique, estime-t-il.
Lazovik critique également la durée pendant laquelle les documents liés à la défense sont gardés secrets. Pourquoi sont-ils scellés pendant 50 ans ? Il fait notamment allusion aux procès-verbaux des réunions du cabinet dans la période précédant la guerre des Six Jours de 1967, qui ont été seulement rendus accessibles l’année dernière.
Lazovik propose de remettre en question l’implication de la censure militaire dans la gestion des archives. On peut comprendre, à son avis, la nécessité d’une censure dans certaines circonstances, mais laisser les censeurs décider de questions non opérationnelles est sans précédent dans les sociétés démocratiques.
Paradoxalement, note encore l’archiviste en chef, la numérisation des archives, qui a permis de mettre en ligne sur l’Internet 19 millions de pages sur un total de 400 millions, a suscité à la fois un intérêt accru du public (500.000 utilisateurs en 2017) et une résistance croissante des institutions à la divulgation de documents.
Pour la Palestine
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Notes
Ce qui n’est pas vraiment illogique, si on veut bien se souvenir que ce n’est PAS un État démocratique. – NDLR