La crise est en train de se durcir, sachant que son support, la Chine, est en train de s’écrouler. C’est d’autant plus grave que la Chine est devenue le producteur mondial de toute la camelote moderne, ce qui ne laisse rien augurer de bon ! Bref, l’économie mondiale ne tient sur rien de solide, on a plutôt l’impression que les marionnettistes peuvent faire s’écrouler le système quand ils le décideront…
Les actions européennes ont ouvert en forte baisse lundi en bourse après avoir accusé la semaine dernière leur plus forte baisse hebdomadaire depuis quatre ans. Les bourses asiatiques ont plongé lundi matin. Celle de Shanghai s’est effondrée de 8,5%, celle de Hongkong de plus de 4% et celle de Tokyo plus de 3%. Vers 10h40, la bourse de Paris perdait 2,82%, Francfort 2,67%, Londres 2,49%, Madrid 2,56%, Milan 2,82% et Zurich 2,73%. L’indice Eurostoxx 50, qui regroupe les grandes entreprises de la zone euro, lâchait 2,63%
12h00 : Le point à midi
Les bourses mondiales ont démarré la semaine en forte baisse lundi après avoir accusé la semaine dernière leur plus forte baisse hebdomadaire depuis quatre ans. Elles sont toujours plombées par les inquiétudes persistantes entourant la croissance économique en Chine.
«Nous avons tous les ingrédients pour assister sur les marchés mondiaux à la pire journée depuis cinq ans». Selon Evan Lucas du courtier IG Markets, «les réactions des marchés asiatiques reflètent la conviction des investisseurs qu’un atterrissage brutal (de l’économie chinoise) est inévitable».
«Les marchés paniquent. Les choses commencent à ressembler à la crise financière asiatique de la fin des années 1990. Des spéculateurs se débarrassent des actifs qui semblent les plus vulnérables», avance Takako Masai, directeur de recherches à la Shinsei Bank de Tokyo.
Les bourses européennes ont toutes ouvert en baisse de plus de 3% lundi. A la mi-journée, l’indice Eurostoxx 50, qui regroupe les grandes entreprises de la zone euro, lâchait 2,63%. La bourse de Paris perdait 2,17%, Francfort 2,15%, Londres 2,33% et Milan 2,60%. La bourse suisse chutait de 2,08%, les titres bancaires étaient les plus touchés. La semaine dernière, le SMI avait déjà perdu 6%.
11h15 : Clôtures de la journée en Asie
L’indice Nikkei de la bourse de Tokyo a terminé la journée en baisse de 4,61%, à un plus bas de six mois. A Shanghai, l’indice composite shanghaïen a clôturé en baisse de 8,49%, sa plus forte baisse journalière depuis février 2007. Il a désormais effacé tous les gains enregistrés depuis le début de l’année, tombant sous son niveau du 31 décembre 2014. La contagion a atteint la bourse de Taïwan qui a dévissé en séance de presque 7,5%, du jamais vu. Elle a clôturé en baisse de 4,84%. Hongkong a reculé de 5,17%. Sydney a trébuché de 4,09%, tombant à un plus bas en deux ans, et Séoul de 2,47%.
11h05 : Les matières premières au plus bas
Les cours des matières premières évoluaient lundi à des plus bas de 16 ans, plombés par la chute du brut, les craintes pour l’économie chinoise entraînant les investisseurs vers des valeurs refuge telles que l’or.
L’indice Bloomberg des matières premières, qui répertorie 22 matières brutes, a plongé de 1,7% à 86.3542 points lundi, son plus bas niveau depuis août 1999.
Les matières premières se sont effondrées cette année en raison des préoccupations accrues concernant la faiblesse de la demande de la Chine, deuxième économie et premier consommateur mondial, qu’il s’agisse de métaux, d’énergie ou d’alimentation.
10H45 : La bourse d’Athènes plonge de 4,31%, une heure après son ouverture
La bourse d’Athènes (Athex) a plongé de 4,31% lundi, une heure après son ouverture, dans le sillage des marchés européens déstabilisés par la chute des marchés asiatiques.
Une demi-heure après son ouverture lundi à 08H30 GMT, l’Athex a chuté de 3,59% avant de creuser ses pertes une demi-heure plus tard à 4,31%, à 607,96 points.
10h00 : La bourse de Taïpei clôture en baisse de 4,84%
La bourse de Taïwan a clôturé en baisse de 4,84% lundi, après avoir dévissé de plus de 7%, la pire chute en séance jamais enregistrée par la place financière qui est tirée à la baisse par les marchés des actions chinois.
En fin de journée, l’indice composite de la Bourse de Taïpei avait cédé 376,58 points, à 7.410,34 points.
En séance, l’indice avait perdu jusqu’à 583,85 points, soit un recul de 7,49%, avant de se reprendre à la faveur d’une réunion d’urgence du gouvernement sur les éventuelles mesures à prendre pour soutenir le marché.
«Le Premier ministre adjoint Chang (Shang-cheng) a demandé durant cette rencontre aux quatre fonds de pension de jouer un plus grand role sur les marchés», a déclaré à l’issue de cette réunion un porte-parole du gouvernement, en référence à des fonds publics pesant l’équivalent de 201 milliards d’euros.
9h45 : Le rouble au plus bas
La monnaie russe est tombée lundi à son plus bas niveau en 2015, l’euro dépassant le seuil symbolique des 80 roubles et le dollar celui des 70 roubles, tandis que l’indice boursier RTS chutait de plus de 4% à l’ouverture dans la foulée de la débâcle des marchés asiatiques.
Cette rechute de la devise russe fait craindre une nouvelle déstabilisation du pays au moment où l’économie russe, en récession, semble toucher le fond après des mois de violente dégradation de son activité.
L’euro a dépassé à l’ouverture 80 roubles pour la première fois depuis mi-décembre et atteint 81,32 roubles contre 78,80 roubles vendredi soir. Le dollar est monté à 70,91 roubles contre 68,21 roubles avant le week-end.
9h35: Francfort suit le mouvement
La bourse de Francfort évoluait en très fort repli lundi matin, plombée par un nouveau marasme sur les places boursières asiatiques et des inquiétudes grandissantes concernant l’état de santé économique de la Chine.
Vers 7H25 GMT, l’indice vedette Dax pointait à 9840,94 points, perdant 2,80% par rapport à son niveau de clôture de vendredi et évoluant sous la barre des 10.000 points pour la première fois depuis mi-janvier, après déjà six séance de repli d’affilée. Le MDax des valeurs moyennes abandonnait quant à lui 3,27%, à 18.709,04 points.
La place francfortoise suivait le mouvement général, après un nouveau décrochage lundi des Bourses asiatiques, minées par des inquiétudes persistantes sur la santé de l’économie chinoise et la conjoncture mondiale. En tête, Shanghai s’effondrait de plus de 8% à la mi-journée.
«Le marché action allemand est particulièrement sensible au ralentissement dans les marchés émergents du fait du nombre important de valeurs très exportatrices qui y sont cotées», observait dans une note Clemens Bundschuh, analyste chez LBBW.
Sur le Dax, ces inquiétudes se faisaient nettement sentir et la totalité des valeurs pointait dans le rouge.
9h25 : Les matières premières entraînent Londres
La bourse de Londres chutait de plus de 2% lundi matin, entraînée à la baisse par les valeurs minières, à la suite de la déroute des marchés chinois.
«La contribution de la Chine à un ralentissement mondial potentiel a de nouveau chahuté les marchés ce matin, les vendeurs de précipitant dans la brèche, un mouvement exacerbé par les faibles volumes alors que la City doit encore revenir à son activité normale à la fin de ce mois de vacances», a commenté Richard Hunter, analyste du courtier Hargreaves Lansdown Stockbrokers.
9h15 : Bourse suisse : la chute se poursuit à l’ouverture
(ats awp) La Bourse suisse reste en forte baisse pour le début de la semaine et elle suit en cela le mouvement général des marchés mondiaux qui sont tous plombés par la faiblesse en Chine et les craintes que cela entraîne pour la conjoncture mondiale. Vendredi, les indices ont perdu en moyenne 3% à Wall Street et ont terminé proches des plus bas du jour.
Les mauvaises nouvelles en provenance des marchés émergents ne laissent pas d’inquiéter sur l’état de ces économies, a commenté la Banque cantonale de Zurich (ZKB). En plus de problèmes conjoncturels liés souvent à la faiblesse des prix des matières premières, les déficits structurels et des problèmes politiques viennent noircir le tableau.
A 9h15, le SMI cédait 2,89% à 8544,26 points, après avoir perdu près de 6% la semaine passée. On est désormais près de 10% sous le plus haut de l’année de début août. Le SLI reculait de 2,90% à 1268,63 points et le SPI de 2,95% à 8688,98 points.
Les spécialistes de la ZKB relèvent aussi la faiblesse des prix des matières premières comme le pétrole et le cuivre, signe de forte récession. A cela s’ajoutent la baisse récente des devises des pays émergents et l’incertitude conjoncturelle en Chine. Cette situation pourrait inciter la Réserve fédérale américaine (Fed) à repousser le moment de la hausse de son taux directeur.
Les plus fortes baisses étaient enregistrées par Galenica (-4,9%), Transocean (-4,4%), Clariant (-4,0%) et Julius Baer (-3,9%). UBS, Credit Suisse et les valeurs conjoncturelles Clariant, Lonza, Sika et Syngenta lâchaient 3,5%. Swisscom (-1,4%) limitait les pertes, ainsi que Geberit, Givaudan et LafargeHolcim qui évoluaient au-dessus de -2%.
9h00 : Les bourses européennes ouvrent dans le rouge
En Europe, toutes les bourses étaient dans le rouge vif. Londres (-3%), Paris (-3,57%), Francfort (-3,15%), Lisbonne (-4%), Madrid (-2,5%) et Milan (-3,62%), Moscou (-4%) et Zurich (-3,44%).
A 09h00, l’indice Stoxx 600, qui regroupe les principales valeurs européennes, est en baisse de 3,35% après un repli de 6,46% la semaine dernière, soit sa pire semaine depuis début août 2011 (-9,94%).
«A ce stade de la crise que nous traversons actuellement, nous sommes persuadés que la volatilité va persister encore un certain temps et il nous semble, avant d’affirmer que la baisse est terminée, que les indices devront connaître une capitulation», prévient John Plassard, directeur adjoint de Mirabaud Securities.
8h00 : La bourse de Shanghai clôture sur un plongeon de 8,5%
(ats afp) La Bourse de Shanghai a terminé lundi sur un plongeon de presque 8,5%, sa plus forte baisse journalière depuis huit ans. Le marché est toujours affolé par la morosité de l’économie chinoise, et en dépit des efforts des autorités pour rassurer les investisseurs.
L’indice composite shanghaïen a clôturé en baisse de 8,49%, ou 297,83 points, à 3209,91 points, dans un volume d’échanges de 359 milliards de yuans (53 milliards de francs). Il a lâché jusqu’à 9% en cours de séance. Il s’agit de sa plus forte baisse journalière depuis février 2007.
La bourse de Shenzhen a elle terminé sur une chute de 7,70% à 1882,46 points.
La place shanghaïenne s’était déjà effondrée de 11,5% la semaine dernière, minée par un regain d’inquiétude sur l’essoufflement persistant de l’économie chinoise.
Un indice manufacturier de référence publié vendredi est tombé à son plus bas niveau depuis six ans, signalant une violente contraction de l’activité manufacturière en août.
Par ailleurs, après les interventions massives du gouvernement depuis fin juin pour stabiliser les Bourses locales, beaucoup d’investisseurs redoutent désormais un retrait prématuré des mesures de soutien.
7h00 : Les bourses asiatiques chutent à l’ouverture
Les Bourses asiatiques ont plongé à l’ouverture de la séance lundi matin. Celle de Shanghai s’est effondrée de 7%, celle de Hong Kong de plus de 4% et celle de Tokyo plus de 3%.
Les principaux indices boursiers chinois se sont effondrés dans les premiers échanges, les investisseurs regrettant que la Banque centrale de Chine n’ait pris aucune initiative ce week-end. Shanghai, qui a dévissé de plus de 11% la semaine dernière, a entamé la semaine sur une nouvelle glissade.
Après avoir ouvert en recul de 3,8%, l’indice CSI300 a creusé ses pertes dans les premiers échanges. Vers 04h00 (heure en Suisse), après une demi-heure de cotation, il cédait 6,86% à 3343,08 points. L’indice composite SCI dérape lui aussi. En baisse de 5% à l’ouverture, il perdait 6,87% une demi-heure plus tard.
La Bourse de Shenzhen plongeait quant à elle de 7,02% à 1896,17 points. A Hong Kong, l’indice Hang Seng a perdu 3,59% lundi matin. Le principal indice taiwanais, le TAIEX, a reculé de 5,58%.
A Tokyo, première place majeure à ouvrir en Asie, la Bourse a ouvert en baisse de 1,86% et a accentué son recul. Vers 04h00 (heure en Suisse) l’indice Nikkei avait perdu plus de 3% à 18’829,06 points.
Vendredi, la peur d’une contagion à l’échelle mondiale du ralentissement de la deuxième puissance économique de la planète avait déjà fait vivre à Wall Street sa pire séance depuis près de quatre ans. Les trois indices de référence avaient perdu plus de 3%.