Ce n’est pas la première fois que la Chine est accusée de prélever des organes sur des citoyens vivants et pourtant rien n’est fait pour la condamner, aucune action médiatique massive n’a été entreprise en Occident pour lui demander d’y mettre fin immédiatement d’autant que toute sa marchandise et vendue à l’ouest de la planète, il suffirait d’un simple petit coup de pression.
Une entorse de plus aux droits de l’Homme ? L’avocat Hamid Sabi a demandé mardi 24 septembre à l’ONU d’enquêter sur les lourds soupçons pesant sur la Chine, qu’il accuse de se livrer à des prélèvements d’organes sur des membres vivants de la communauté musulmane ouïghoure et du mouvement Falung Gong, interdit depuis 1999.
Hamid Sabi cite un rapport détaillé établi en juin dernier par China Tribunal, un groupe de juristes et chercheurs basé à Londres et se présentant comme «indépendant». D’après ses conclusions, cette pratique, en cours depuis plusieurs années, aurait fait des centaines de milliers de victimes. Pékin prélèverait des organes par la force «dans toute la Chine», «au-delà de tout doute raisonnable», explique le rapport.
Outre les sources anonymes auditionnées, China Tribunal s’appuie sur des arguments comme le temps extrêmement court pour obtenir une transplantation (quelques semaines), potentiellement trop court pour un système basé…