Encore le témoignage d’une ex épouse d’un des terroristes qui affirme que son ex mari était un drogué, une larve humaine refusant de travailler et passant ses journées à dormir. En résumé, un vrai guerrier, un vrai islamiste rigoriste exemplaire.
Naïma, l’ancienne épouse de Brahim Abdeslam, est sortie du silence pour révéler quelques traits de la personnalité du terroriste qui s’est fait exploser le vendredi 13 novembre dernier au café « le Comptoir Voltaire » à Paris. A cette époque, l’homme n’était pas un musulman pratiquant, loin de là…
Naïma fut l’épouse de Brahim de 2006 à 2008. À l’époque, son mari, qui résidait à Molenbeek, n’était pas vraiment un musulman pratiquant. Que du contraire. Selon les dires de Naïma, rapportés par le tabloïd anglais The DailyMail, l’homme passait ses journées à fumer du cannabis. Fumer et dormir étaient pratiquement ses occupations préférées, révèle la femme. L’homme de 31 ans n’était pas non plus un musulman qui fréquentait la mosquée. Brahim n’y allait jamais. Il faisait le ramadan « parce que sa famille l’obligeait à se soumettre à ce rite ». Par ailleurs, celui que les autorités suspectent de s’être rendu en Syrie au cours d’un laps de temps important, n’avait pas de boulot. Il passait donc ses journées à regarder des DVD ou à écouter de la musique hip-hop. Brahim Abdeslam ne travaillait pas parce qu’il était paresseux, à en croire les affirmations de son ex. Le jeune homme était un électricien doué mais préférait rester chez lui et soumettre son couple à un régime de vie précaire. Il percevait 1000 euros de chômage, ce qui a contraint le couple à ne pas avoir d’enfants.
Un passé de petit délinquant
Naïma a confirmé aux journalistes du DailyMail que son ex-mari avait un passé de délinquant. Jeune, il attirait l’attention de la police pour des petits méfaits. L’homme avait également bouté le feu au domicile familial et lorsqu’il s’est lancé dans une aventure professionnelle, tenancier du café des Biguines à Molenbeek, Brahim s’est rendu coupable de trafic de stupéfiants. En dépit de ces nombreuses tares, Naïma affirme que Brahim avait « un bon caractère » et qu’il ne s’était jamais montré violent envers elle et les autres.
Des parents progressistes
Naïma révèle d’autres éléments sur la famille de Brahim. Le terroriste n’avait pas vraiment « l’esprit de famille ». Chaque membre de la tribu vivait de façon libre et les parents de Brahim et Salah étaient des musulmans modérés. Son père, Abdaramane, était chauffeur de train et ne se rendait pas tous les jours à la mosquée. Quant à sa mère, Yamina, Naïma confie qu’elle est une des musulmanes les plus progressistes qu’elle ait connue. Le couple se sépare en 2008, après deux années d’union, mais leur divorce fut proclamé en 2013.
Sud Info.be