Documentaire choquant et extrêmement violent sur la nouvelle industrie pornographique US ! Attention, personnes sensibles s’abstenir. L’industrialisation exige un apport très régulier de chair fraîche, se comptant en dizaines de milliers de jeunes filles qui pensent réussir et percer par le moyen de la facilité. Les promesses semblent belles et mirifiques, mais la réalité du milieu est triste et cruelle, d’une rare violence. Le reportage est filmé de manière très intimiste, sans tomber toutefois dans le vulgaire, dévoilant le visage de ces jeunes filles belles comme des anges, sortant du cocon familial avec leur appareil dentaire en bouche et dont les vies seront brisées et totalement détruites après leur passage dans l’enfer de la pornographie.
C’est ce modèle sublime que veulent nous imposer les Valls/Sarközy, un exemple d’émancipation et de progrès que toute femme devrait atteindre en libérant, nous dit-on, son corps pour mieux être esclavagisée par des monstres sans foi ni loi. Si c’est ce modèle que vous désirez le plus pour vos enfants, pourquoi pas, c’est votre choix mais vous devrez alors en assumer toutes les conséquences…
Lire le livre de Thérèse Hargot ou voir l’entretien ci-dessous (article ici) concernant justement la fausse libération sexuelle de la femme dès son plus jeune âge mais également des homme bien entendu :
Trois ans après Sexy Baby, un documentaire poignant sur l’impact du porno et des réseaux sociaux sur les jeunes filles, le tandem de réalisatrices Jill Bauer/Ronna Gradus (toutes deux journalistes au Miami Herald) revient cette année avec Hot Girls Wanted, un nouveau film qui risque bien de défrayer la chronique cette année.
En effet, ce documentaire présenté cette semaine au Festival de Sundance nous montre les déboires de jeunes filles de moins de 20 ans qui se lancent dans le porno, attirées par les promesses de gloire et d’argent facile.
Seulement voilà : la “carrière” de ces jeunes filles ne durent que peu de temps, puisqu’elles se retrouvent souvent remerciées au bout de quelques mois.
On ne contredira pas le New York Times qui pointe « un ton incertain qui oscille entre indignation lassante et inquiétude maternelle ». La critique du docteur Chauntelle Tibbals, une sociologue spécialisée dans la pornographie, est encore plus sévère : « le film met en avant l’aspect négatif, monte en épingle ce qui sort de l’ordinaire et met de côté le positif. (…) A tous les niveaux, c’est de la propagande anti-porno et anti travailleurs du sexe ». Une position qui rejoint celle du site Vice après la présentation du film à Sundance en début d’année, même si tous s’accordent – nous compris- pour saluer les scènes touchantes (et rarement vues à l’écran) de camaraderie entre filles dans leur maison de Miami.