C’est la blague de l’année, les élites décadentes et totalement perverses occidentales veulent que les musulmans suivent leur chemin, en leur imposant une libération sexuelle. Du coup, ils ont trouvé quelques personnalités aux origines maghrébines pour venir débattre de ces questions et en faire ainsi la promotion.
Ceci démontre encore une fois que c’est bien l’Occident qui agresse le monde et non l’inverse. Que l’Occident est loin d’être aussi tolérant qu’il le prétend car il ne supporte pas qu’un autre modèle civilisationnel puisse exister. Du coup, il faut absolument le détruire, le réduire à néant. Que veulent-ils donc faire ? Que les femmes se baladent en string dans la rue et les seins à l’air ! Qu’une gamine de 13 ans puisse coucher avec son petit ami ? Que l’industrie de la pornographie puisse prospérer en Algérie avec des entreprises enregistrées au tribunal de commerce, à l’instar des boulangeries et des ateliers de mécanique ?
Alors que l’Occident et son modèle sont en faillite aussi bien morale qu’économique, il continue de faire comme si de rien n’était en se présentant comme le leader mondial du modèle à imiter et donc à exporter. Il ne nous semble pourtant pas très futé ni intelligent de vouloir ressembler un cadavre en putréfaction ! À une société aux mœurs dissolues dans laquelle la femme est devenue un objet sexuel juste utile pour servir les intérêts commerciaux publicitaires !
« Le Monde » organise dans le cadre du Monde Festival une rencontre avec le recteur Tareq Oubrou, l’écrivain Kamel Daoud, la poétesse Salwa Al Neimi et la sexologue Nadia El Bouga.
L’événement se tiendra dimanche 7 octobre 2018 de 15 h 30 à 17 heures à l’Opéra Bastille (amphithéâtre). Si, à l’inverse d’autres livres sacrés, le Coran aborde sans détour la question de la sexualité, l’islam semble aujourd’hui obsédé par la pudeur et les interdits. « Misère sexuelle », « panne libidinale », « oppression des femmes » : de Kamel Daoud à Mona Eltahawy ou à Leïla Slimani, nombre d’intellectuels, d’artistes ou d’activistes s’insurgent contre le puritanisme ambiant, contribuant à libérer la parole et les mœurs.
À l’heure de #metoo, le monde musulman est-il prêt à faire sa révolution sexuelle ? Loin d’être anecdotique, un tel bouleversement aurait des répercussions cruciales sur la société, dépassant largement le cadre de la sphère privée.
Une rencontre avec le recteur Tareq Oubrou, l’écrivain Kamel Daoud, la poétesse Salwa Al Neimi et la sexologue Nadia El Bouga qui se tiendra dimanche 7 octobre 2018 de 15 h 30 à 17 heures à l’Opéra Bastille (amphithéâtre) et sera animée par Virginie Larousse, rédactrice en chef du « Monde des religions ».
Intervenants
– Salwa AL NEIMI : poétesse et écrivaine syrienne née à Damas mais vivant depuis plusieurs années à Paris, elle est en particulier l’auteure de La Preuve par le miel (Robert Laffont, 2008), roman érotique en partie autobiographique, qui a défrayé la chronique dans certains pays musulmans. Elle revendique le droit des femmes au libertinage sexuel contre « la loi sacrée de la tartuferie » et continue à explorer la veine érotique arabe.
– Kamel DAOUD : écrivain et journaliste vivant en Algérie, auteur de Meursault, contre-enquête (prix Goncourt du premier roman) et de Zabor ou les Psaumes (Prix Méditerranée 2018). Son prochain ouvrage, Le Peintre dévorant la femme (Stock), sortira en octobre 2018.
– Nadia EL BOUGA : sexologue franco-marocaine (elle vit et exerce en banlieue parisienne), elle tient aussi une chronique consacrée à la sexualité sur la radio BEUR FM. À ce titre, elle a une audience importante parmi une partie de la jeunesse musulmane française. Elle a par ailleurs écrit un livre intitulé La Sexualité dévoilée : sexologue, féministe et musulmane (Grasset, 2017).
– Tareq OUBROU : recteur de la Grande mosquée de Bordeaux et auteur de Ce que vous ne savez pas sur l’islam (Fayard, 2016).
Le Monde