Il y a eu des morts, il y a eu des effets secondaires extrêmement graves et pourtant le gouvernement avec l’agence du médicament osent affirmer que le secret des affaires prime sur la santé publique ! C’est exactement ce qu’ils disent lorsqu’ils ne veulent pas livrer des informations aux parties civiles en ce qui concerne la nouvelle formule du Levothyrox. Voilà ce qui se passe quand l’argent devient roi, quand l’argent est le seul à détenir le pouvoir.
L’ANSM s’est substituée le 1er mai 2012 à l’Agence française de sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé (Afssaps) dont elle a repris les missions, droits et obligations. Elle a été dotée de responsabilités et de missions nouvelles, de pouvoirs et de moyens renforcés.
On peut lire sur le site Internet de l’ANSM qui est censée contrôlé la sécurité des médicaments avant leur commercialisation que depuis 2011 elle a été dotée de pouvoirs et de moyens renforcés ! La bonne blague. Malgré le scandale du Mediator© qu’il a complètement décrédibilisé, cette agence du médicament continue de travailler sous l’autorité de Big Pharma et contre l’intérêt des populations.
Leur comportement ressemble à celui de voyou qui veulent cacher les preuves de leur culpabilité. Attendre six mois pour envoyer un document important est déjà grave mais le caviarder au point qu’il ne comporte aucun renseignement utile comme le pourquoi du changement de la formule, le lieu de fabrication ni même celui qui fabrique le principe actif ! En quoi ces informations porteraient atteint au secret des affaires ?
La situation sanitaire en France est extrêmement grave car le pouvoir est détenu par un lobby ultrapuissant au budget faramineux de 1200 milliards de dollars annuel (Presque trois fois le budget de la France). Étant donné que nos politiciens ont quasiment tous étés corrompus par cette industrie mafieuse, la solution ne viendra pas d’en haut, c’est certain ! Par contre, si vous ne voulez pas vacciner votre enfant, la justice va très vite condamner les parents à une lourde amende ainsi qu’à une peine de prison …
Maître Emmanuel Ludot affirme sur franceinfo ne pas avoir pu obtenir toutes les informations qu’il souhaitait sur la nouvelle formule du Levothyrox.
La première application connue de la loi validée en juillet 2018 sur le secret des affaires concerne le dossier sensible du Levothyrox. Ce médicament est accusé par plusieurs dizaines de milliers de patients malades de la thyroïde de provoquer, dans sa nouvelle formule, des effets indésirables. Une information judiciaire est même ouverte au pôle santé de Marseille.
Dans cette affaire, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) invoque cette nouvelle loi pour censurer un document apportant des précisions sur cette nouvelle formule du Levothyrox, selon maître Emmanuel Ludot, qui défend des dizaines de patients qui ont porté plainte pour tromperie et mise en danger de la vie d’autrui.
« Je m’attendais à tout sauf à ça »
Voulant constituer son dossier, maître Ludot a envoyé en avril dernier à l’ANSM une demande de copie de l’autorisation de mise sur le marché du Levothyrox – un document qui doit lui être remis en théorie de plein droit – mais qu’il a seulement reçu début septembre : “La première surprise c’est de découvrir qu’il y a eu une autorisation modifiée de mise sur le marché du Levothyrox de façon très discrète pour ne pas dire clandestine au beau milieu du scandale par le laboratoire Merck en novembre 2017″, raconte l’avocat à franceinfo.
“La deuxième surprise”, poursuit-il, “c’est que je reçois un document qui est complètement caviardé, expurgé, je n’ai que quelques pages de l’autorisation modifiée de mise sur le marché du Levothyrox au motif que l’on m’oppose le secret des affaires. Je m’attendais à tout sauf à ça. J’ai bien compris l’habilité de l’ANSM qui a attendu sciemment six mois pour me répondre, ils ont attendu que cette loi soit promulguée en juillet dernier.”
Flou sur la nouvelle formule du Levothyrox
Ce document de deux pages que franceinfo s’est procuré ne précise pas les raisons médicales qui expliquent le changement de formule, ni le lieu de production, ni le nom de l’entreprise qui fabrique le principe actif du levothyrox. En réponse, l’ANSM s’est justifiée auprès de maître Ludot en expliquant qu’une communication non censurée porterait “atteinte aux secrets légalement protégés, et notamment à la protection du secret des affaires” (Article L311-6 du Code des relations entre le public et l’administration). Contactée par franceinfo, l’ANSM n’a pas répondu pour le moment.
De son côté, le laboratoire allemand Merck, également contacté par franceinfo, répète que son médicament est fabriqué “en Europe” sans livrer plus de précision. De nombreux malades se demandent si certains comprimés du nouveau Levothyrox ne venaient pas d’une usine chinoise de Merck, les normes dans ce pays n’étant pas toujours les mêmes qu’en Europe.
« La dissimulation la plus totale »
Des explications qui ne satisfont pas Emmanuel Ludot, en colère : “On est dans la dissimulation la plus totale et pour faire en sorte qu’on ne soit pas informés, on nous oppose une loi qui n’a strictement rien à voir avec le droit à la santé.”
C’est bien évidemment une information constitutionnelle, on a tous le droit de savoir ce que l’on ingère donc évidemment on est dans l’abus totalà franceinfo
Début septembre, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, s’est fait remettre un rapport sur la crise du Levothyrox. Il plaide pour plus de transparence dans l’information des patients. Le collectif “Informer n’est pas un délit” dénonce une situation inacceptable et demande au gouvernement de rendre rapidement publique la totalité des informations concernant le nouveau Levothyrox.