Le peuple marocain est en train de se révolter contre la caste politique qui le gouverne et qui l’opprime depuis des décennies. Nous espérons que le peuple puisse se réveiller en masse et réaliser ce que leurs frères algériens ont fait depuis un an grâce à des manifestations gigantesques totalement pacifiques. Il est temps que le peuple reprenne sa souveraineté et se débarrasse de ces faux gouvernants mis en place par l’ancien colonisateur afin de lui garantir de ne jamais toucher à ses intérêts. Le peuple en a marre de toutes ces vaines promesses faites par un roi soumis au lobby sioniste qui promet systématiquement des lendemains meilleurs alors que la misère ne fait que s’accroître de jour en jour.
Quelques milliers de personnes ont défilé dimanche dans les rues de Casablanca, la capitale économique du Maroc. Entre autres mots d’ordre, les manifestants ont marché pour dénoncer les inégalités sociales, demander la libération des « détenus politiques » et lancer un appel pour une « vraie démocratie ».
Quelques milliers de personnes ont défilé dimanche 23 février dans les rues de Casablanca, la capitale économique du Maroc, pour dénoncer les inégalités sociales, demander la libération des « détenus politiques » et lancer un appel pour une « vraie démocratie », a constaté l’AFP.
Il n’a pas été possible d’obtenir de chiffres sur la mobilisation, ni auprès des organisateurs, le « Front social Marocain » (FSM), ni auprès des autorités.
Le FSM est un collectif récemment créé regroupant quatre partis de gauche, des organisation syndicales comme la Confédération démocratique du travail (CDT) et des associations, comme l’AMDH qui se concentre sur les droits humains.
« C’est la première manifestation du Front social marocain pour dire stop aux politiques antisociales et antidémocratiques, stop aux dégradations des droits humains, stop aux politiques qui ont abouti à la dégradation du pouvoir d’achat », a déclaré à l’AFP Ali Boutwala, un des membres du bureau national du FSM.
Une date anniversaire du Mouvement du 20-février
Les manifestants ont protesté contre le chômage, le coût élevé de la vie ou encore les défaillances des services publics, tout en demandant « la libération de tous les détenus politiques », à commencer par ceux du Hirak. Ce mouvement social, qui a agité le nord du pays en 2016-2017, s’est éteint après une vague d’arrestations qui a débouché sur de lourdes condamnations judiciaires pour le noyau dur de la contestation.
« Vive Zefzafi », « nous sommes tous Zefzafi », ont crié les manifestants, en référence à Nasser Zefzafi, le chef du mouvement populaire du Hirak, condamné en 2018 à une peine de vingt ans de prison pour « atteinte à la sûreté de l’État ». « Vive le peuple », a aussi scandé la foule en reprenant un titre contestataire de rap devenu très populaire après la condamnation d’un de ses auteurs pour « insulte à la police », fin 2019.
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Avec AFP